Pour déterminer la qualité de l’expérience utilisateur d’un point de vue quantitatif, il faut tout d’abord récolter les bonnes données. Cela permet de prendre des décisions de design basées sur des données fiables : une étape importante de la recherche UX !
L’objectifs étant de pouvoir prendre des décisions pertinentes et à forte valeur ajoutée, nous n’allons pas nous concentrer sur l’outil de collecte : Ce sont les données dont on à besoin qui vont définir l’outil, et non l’inverse.
1. Quelles données faut-il récolter ?
Pour récolter ces données, il faut réaliser un plan de marquage : c’est un document où l’on liste toutes les données que l’on veut connaître, sans considération technique ( par exemple les clics sur les CTA, le détail des transactions réalisées ou encore l’utilisation des différents filtres). Ils peuvent être infinis et sont propres à chaque site web ou application.
Il doit être réalisé simplement, il faut réfléchir à toutes les données que l’on veut connaître à propos du comportement de l’internaute sur le site.
Il sera décomposé en fonction du parcours de l’internaute en 4 étapes :
- Acquisition : Comment et où l’utilisateur arrive sur le site ?
- Engagement : Comment l’utilisateur interagit avec le site ?
- Conversion : Quels objectifs l’utilisateur a-t-il réalisé ?
- Fidélisation : Est-ce que certains segments d’utilisateurs sont fidèles ?
- Quelle architecture de données veut-on obtenir ? Comment ces données seront exploitées ? C’est ce qui donnera de la profondeur et de la valeur aux reportings et aux analyses.
- Quelles caractéristiques techniques le site a-t-il ? Cela déterminera la forme des rapports et leur communication dans l’entreprise, mais aussi la segmentation des contenus du site (sous-catégories, pages particulières) et la segmentation des visiteurs (est-ce sa 1ère visite ? Est-il membre ou non ? A-t-il déjà acheté sur le site ?).
- L’occurrence du signal (volumétrie ou taux)
- Visite: tout indicateur qui inscrit l’occurrence d’un signal au sein d’une visite (par exemple : achat d’un produit en venant du référencement naturel). Cela permet de dédupliquer les occurrences (actions effectuées 1 ou plusieurs fois par visite)
- Visiteur: rattache l’occurrence d’un signal/visite à un visiteur. Le plus pertinent pour mesurer la satisfaction d’une cible à une offre/un service.
- Attention aux « visiteurs uniques» : les outils identifient des machines (navigateurs) et non des personnes, un visiteur pourra compter comme plusieurs avec son mobile, sa tablette, différents navigateurs, son ordinateur familial ou professionnel. L’unification des outils en est encore à ses débuts et peu fiable, c’est un des challenges de la webanalyse a l’heure actuelle.
- Au global, il faut plutôt se fier à l’évolution des tendances qu’attendre une comptabilité parfaite.
- Des chiffres d’audience (nombre de visiteurs), d’engagement (temps moyen passé sur le site), de conversion (nombre d’achats) et de fidélisation (visiteurs réguliers).
- Ils sont communs à l’ensemble de l’organisation et permettent d’identifier des alertes de performance au cours de l’exercice et d’acter en fin d’exercice les résultats de projets majeurs.
- On fixe des objectifs pour chaque KPI stratégique en début d’exercice et les leviers pour les améliorer.
- Le succès ou l’échec des projets d’optimisation reposent sur leur évolution.
- Faire attention à l’évolution des taux : un site peut doubler son CA en ayant un taux de conversion plus faible, ce n’est pas forcément un échec.
- Acquisition : Quels sont les apports de trafic ? Par quels canaux celui-ci est-il amené ? Quelles sont les principales pages de destination ? Quels contenus permettent une meilleure conversion en ventes ?
- Offre : Quels sont les comportements de recherche du produit ? Comment est divisée la consommation de contenu autour du produit ? Quelles sont les performances du panier?
- Parcours : Quels sont les usages des visiteurs ? Quelle est la performance de chacune des fonctionnalités ? Comment sont consulté les contenus ?
- Contenu : Quel est l’apport des contenus aux visiteurs ? Permettent-ils une fidélisation dans le temps ?
- Le parcours et les interactions d’un internaute sur un site web
- L’impression de toutes les pages du site
- Tous les indicateurs de suivi à la base des KPI
- Des KPI définis : traduire des objectifs business en KPI de webanalyse
- Une faisabilité technique : certaines demandes sont impossibles à faire remonter dans les outils de webanalyse ou sont coûteuses.
- Une contextualisation : associer chaque KPI à un objectif chiffré et une période de comparaison.
- Un guide technique : spécification des marqueurs utilisés, à destination de la direction technique qui devra suivre l’ensemble des évolutions futures du site et être pris en main par plusieurs acteurs de l’entreprise.