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Agence UX et luxe : quel rapport ? 

Le luxe est axé sur l’originalité, la rareté de l’offre de la demande et la qualité supérieure du produit/service en question, d’où son prix très élevé. Un produit de luxe n’est pas une nécessité, mais il correspond à un produit destiné au plaisir et au confort.

Les marques de luxe misent sur l’esthétique et les émotions, pour façonner une expérience utilisateur (User eXperience) émouvante,  à l’effigie de leurs valeurs. Pour cette raison, certaines maisons de luxe font recours aux services d’une agence UX pour mettre en lumière la valeur ajoutée de leurs produits, à travers un design personnalisé. C’est ce que nous allons détailler dans cet article.

L’UX et le luxe : une solide union 

Le luxe est synonyme de rareté, exclusivité et sélectivité. Ces principes sont paradoxaux quant aux fondements d’internet et de l’e-commerce en particulier. En effet, internet repose sur la pluralité, le partage et l’accessibilité. Cette opposition a créé une espèce de scepticisme chez les marques de luxe quant à l’adéquation des sites e-commerces et de leurs objectifs. 

Toutefois, ce temps est révolu et plusieurs marques deviennent de plus en plus conscientes de l’avantage du de la vente du luxe en ligne pour créer une expérience utilisateur purement immersive.

 

L’UX des produits haut de gamme est pilotée par les sensations et l’empathie. Le but étant de transporter l’utilisateur dans un voyage émotionnel formidable et de créer un lien solide entre ce dernier et la marque d’une part, et le produit d’autre part.

Certaines maisons de luxe comme Burberry et Hermès deviennent plus friandes de la puissance du digital pour offrir à leurs clients le prestige, l’authenticité, l’esthétisme et l’excellente qualité auxquels ils sont habitués, de manière plus sophistiquée.

A ce stade, l’intervention d’une agence UX s’avère utile, pour : 

  • Positionner l’utilisateur au centre des préoccupations, afin de concevoir une expérience utilisateur littéralement personnalisée, qui répond parfaitement à ses besoins.
  • Concevoir des interfaces utilisateur utiles, ergonomiques, désirables, accessibles et crédibles qui font émouvoir les clients et les faire réagir.
  • Mettre en scène la symbolique de leurs créations et favoriser leur avantage concurrentiel.

Une agence UX représente un partenaire de choix pour valoriser un produit de luxe par le biais d’une conception centrée utilisateur stratégique.

Le rôle d’une agence UX pour offrir une UX haut de gamme  

L’image de marque est une notion capitale pour toute maison de luxe. C’est un facteur clé qui lui permet de la distinguer de la concurrence et de promouvoir la valeur ajoutée de son produit. L’agence UX est, en substance, le partenaire requis pour aider une marque de luxe à créer une expérience digitale hédonique et haut de gamme.

Pour ce faire, les professionnels de l’agence UX : UX designer, UI designer, UX researcher, UX writer, etc, mettent en commun leurs compétences, dans le but de construire une expérience utilisateur luxueuse à tous les niveaux.

L’ergonomie

L’ergonomie est parmi les critères importants pour reproduire efficacement une UX luxueuse sur le web. Dans ce but, les professionnels de l’UX déploient ces techniques : 

  • Une interface utilisateur interactive, contenant des animations, un livestreaming, des transitions et des effets visuels originaux, dans l’objectif d’imprégner le visiteur d’une ambiance conviviale, permettant de l’attirer vers le tunnel de conversion.
  • Une interface responsive qui s’adapte à tous les écrans. Les utilisateurs des sites de luxe peuvent être des internautes et/ou des mobinautes. A cet effet, les UI/UX designers conçoivent des interfaces flexibles qui offrent le même luxe et la même expérience sur un desktop ou sur un appareil mobile.
  • Un cérémonial de vente qui simule l’ambiance de vente dans un magasin physique et offre au client une expérience plus stimulante.

Les ergonomes de l’agence UX interviennent pour créer une expérience utilisateur agréable qui assure de séduire les utilisateurs.

Le contenu

Le contenu est parmi les fondements principaux d’une UX réussie d’un produit de luxe. Cela peut être réalisé à travers ces techniques:

  • Le storytelling pour raconter une histoire réelle qui met en avant les valeurs et le savoir-faire de la marque de luxe, par le biais de différents médias (vidéos, images) et de canaux de communication (Youtube, Instagram, Facebook, etc).

L’objectif étant de renforcer l’implication de l’utilisateur et de susciter ses émotions pour booster sa motivation à adhérer à la marque et acheter le produit.

  • Un ton de voix simple et familier au public cible, permettant de créer un lien de proximité avec ce dernier. 
  • Le live shopping constitue une technique novatrice permettant d’immerger le visiteur dans une expérience digitale réaliste à travers un catalogue dynamique. Cette technique permet à l’utilisateur d’expérimenter le produit, comme s’il était un objet réel.
  • Un contenu personnalisé permettant au visiteur de concevoir son produit selon ses goûts, grâce à une application dédiée. Tel est l’exemple de Tiffany & Co qui offre au client la possibilité de créer ses propres bijoux en utilisant différents terminaux : tablette, smartphone, ordinateur, etc.

 

Un contenu, sous ses différents formats : vidéo, visuel ou rédactionnel, s’inscrit dans une stratégie d’onboarding sur-mesure, dans le but de susciter l’émotion de l’utilisateur et créer chez lui un sentiment irrésistible pour acheter le produit.

L’esthétique

L’esthétique est un autre critère que l’agence UX prend en considération pour plonger le visiteur dans l’univers de la marque, à travers une expérience singulière, où il se sent maître.

Dans ce but, les professionnels de l’agence UX adoptent ces techniques : 

  • L’utilisation d’images full-screen, pour impliquer le visiteur dans un univers virtuel immersif, à l’image de la marque concernée. L’intégration de visuels illustratifs et de haute qualité est indispensable pour transmettre les atouts du produit.
  • L’utilisation d’une typographie et d’une police de caractère qui correspondent à la nature du produit/service en question et aux caractéristiques du public visé (femme, homme, enfant, adulte), etc. Certaines marques demandent à leurs agences UX de leur créer des typographies sur mesure, dans le but de créer une identité visuelle singulière sur le web.
  • L’adoption du minimalisme pour créer des interfaces utilisateur épurées. Le minimalisme est la technique idéale pour mettre en valeur les atouts du produit de luxe qui font la différence. 

Le minimalisme représente un code design intemporel qui assure une expérience utilisateur optimale, notamment grâce à:

  • L’utilisation modérée des espaces blancs pour affiner le rendu esthétique de la page et orienter l’attention des visiteurs vers des détails spécifiques.
  • L’élimination de toute information superflue, dans l’objectif de se concentrer uniquement sur la valeur ajoutée du produit de luxe.
  • L’utilisation de couleurs neutres, telles que le noir et le blanc, qui accentuent la sobriété de l’interce graphique.

L’agence UX conçoivent des interfaces agréables, modernes, intuitives et faciles à manipuler pour influencer les sentiments de l’audience cible et augmenter son engagement.

La relation client 

L’intention majeure de la marque de luxe est de positionner l’utilisateur comme client privilégié, qui trouve dans son produit tous les sentiments positifs : le confort, le bien-être, le plaisir, la beauté, etc, le but étant d’encourager le consommateur à privilégier ce produit par rapport à un autre concurrent.

A cet effet, l’agence UX se charge de créer des interfaces digitales user-friendly capable de créer une relation client nettement personnalisée. 

Les UX researchers en collaboration avec les UX/UI designers étudient les profils des utilisateurs cibles, à travers une recherche UX approfondie et des études qualitatives et quantitatives appropriées, comme l’entretien individuel, le sondage, l’A/B testing, le Focus groupe, etc.

L’équipe design utilise les insights et les conclusions tirées de l’UX research pour créer un design qui répond précisément aux besoins de l’utilisateur cible et lui offre une expérience parfaitement personnalisée.

La proactivité 

Les agences UX sont des structures dynamiques qui se mettent toujours à l’écoute des nouvelles tendances en matière de conception et de développement web. Elles sont constamment à la chasse des nouvelles techniques et d’outils innovants pour booster la créativité de leurs interfaces et l’efficacité des fonctions implémentées.

La proactivité constitue un moyen inévitable pour :

  • Procurer l’engouement de l’audience cible et lui offrir une UX inédite. 
  • S’adapter aux nouvelles habitudes de consommation.
  • Tirer profit des nouveautés du digital.

Cependant, l’agence UX prenante ne doit pas perdre de vue que la proactivité doit s’aligner sur les objectifs de la maison de luxe et l’image qu’elle envisage de véhiculer.  

Mot de la fin

A l’instar de tous les autres secteurs, l’UX est une priorité dans le secteur du luxe. L’industrie de luxe mise sur l’ergonomie, l’interactivité et la créativité, pour composer une expérience utilisateur forte et différenciante, à l’image de la valeur du produit et du poids de la marque correspondante.

Dans ce contexte, certaines maisons de luxe font appel aux services des agences UX pour façonner une expérience utilisateur typique qui permet de marquer l’esprit de l’audience cible. 

Les experts de l’agence UX réunissent leurs compétences pour  concevoir un design centré sur l’utilisateur, permettant de créer une expérience personnalisée qui s’aligne sur son modèle mental et ses aspects émotionnels.

Le rôle d’une agence UX s’avère important pour séduire les clients avec une UX personnalisée et assouvir les besoins d’une population de plus en plus connectée et exigeante.

onboarding UX

L’onboarding UX, une étape clé pour la rétention des utilisateurs

L’onboarding UX représente le début du parcours d’un utilisateur sur une interface donnée. C’est généralement très important, car l’onboarding représente les premières secondes / minutes de l’usage d’un produit digital.

L’onboarding et son optimisation est un processus utilisé aussi bien par les sites web que par les logiciels (SaaS) ou application, dans le but d’optimiser les interactions et l’apprentissage des différents outils.

L’onboarding de l’User eXperience influe considérablement sur la perception de l’utilisateur de la performance du produit digital. Ce processus peut motiver le visiteur à privilégier un dispositif par rapport aux autres. Ce qui assure par conséquent de renforcer sa rétention et son engagement. Cet onboarding, s’ il est perçu négativement,  peut le décourager et l’envoyer vers des produits concurrents.

Il existe plusieurs techniques et patterns d’onboarding UX/UI qui permettent d’assurer un apprentissage souple et une meilleure expérience utilisateur. C’est ce que nous allons présenter dans cet article.

Qu’est-ce que l’onboarding UX ?

L’onboarding UX est de grande importance pour optimiser la performance des applications innovantes. Il est aussi un élément à prendre en considération pour introduire de nouvelles transitions, fonctionnalités ou principes, avec lesquels l’utilisateur n’est pas familier. 

Dans cette optique, il est indispensable de faciliter l’utilisation et la compréhension du produit digital, de manière à :

  • Former le visiteur aux nouveaux concepts en adoptant un processus d’apprentissage moins laborieux et économique en temps pour ce dernier.
  • Orienter efficacement l’usager vers les étapes essentielles à franchir pour atteindre son but.
  • Présenter au visiteur des mécanismes d’assistance souples pour l’aider à solutionner rapidement les éventuels problèmes qu’il peut rencontrer.
  • Aider l’utilisateur à appréhender facilement la valeur ajoutée du produit numérique.

Ceci dit, l’onboarding UX est une solution avantageuse pour développer l’engagement et l’intérêt de l’utilisateur.

Les principaux avantages de l’onboarding UX

L’onboarding UX aide votre entreprise à concrétiser ses objectifs et l’audience cible à utiliser efficacement votre dispositif numérique. 

En effet, ce processus permet de :

  • Renforcer la rétention des visiteurs. En offrant une expérience onboarding intéressante, vous pouvez créer de la confiance et renforcer leur fidélisation.
  • Améliorer la satisfaction des visiteurs grâce à une expérience utilisateur immersive et interactive.
  • Renforcer l’appropriation de votre produit numérique. Grâce à un processus d’onboarding UX bien structuré, l’utilisateur parvient à atteindre son objectif rapidement et avec le moins de blocages possibles. C’est qui permet de développer son adhésion à votre produit.
  • Accroître le taux de conversion. Le système d’onboarding adopté renseigne le visiteur, dès la première interaction, sur le profit qu’il peut tirer en utilisant votre application/site. Ainsi, vous pouvez augmenter vos conversions à l’aide d’un système bien conçu.
  • Réduire le taux de désabonnement précoce à cause d’un onboarding mal conçu. 

C’est ici que les patterns et les techniques d’onboarding UX font surface pour favoriser l’intégration de l’utilisateur.

Comment améliorer la rétention des utilisateurs grâce à l’onboarding UX ?

Consolider la connaissance client

L’utilisateur est l’élément central à qui vous devez accorder toute l’attention pour réussir à l’engager. A cet effet, vous devez développer une expérience d’onboarding parfaitement centrée sur l’humain, qui répond convenablement aux besoins des utilisateurs.

Dans ce contexte, vous devez mener une recherche UX approfondie, afin de constituer une connaissance solide des intentions, des pensées et des motivations des usagers.

Il existe plusieurs méthodes de recherche utilisateur, telles que les entretiens individuels, les tests utilisateur, l’analyse des données, etc. Particulièrement, vous pouvez :

  • Réaliser une étude de marché pour constituer une idée plus claire du profil des utilisateurs potentiels, dans le cas de lancement d’un nouveau produit.
  • Élaborer un user journey map pour un produit existant, afin de mettre en lumière les différentes étapes du parcours utilisateur et de juger si elles correspondent ou non aux objectifs et aux attentes prévus. Cette carte fait aussi émerger les points de blocages et les opportunités à déceler pour optimiser votre onboarding.

Ces investigations sont très importantes pour appréhender le ressenti de l’utilisateur et ajuster votre processus d’intégration selon ce facteur.

Opter pour un onboarding UX fluide

Un onboarding UX fluide représente une voie stratégique qui mène à une rétention pérenne. Dans ce but, vous pouvez procéder comme suit : 

  • Épurer le parcours utilisateur des points de friction. Plus le parcours est fluide, plus l’utilisateur est satisfait de son expérience, plus la rétention est meilleure.
  • Mettre toujours en avant les actions principales à accomplir, afin de favoriser la concentration de l’utilisateur et d’éviter de le distraire. 
  • Faire preuve d’empathie envers l’utilisateur ciblé, à travers le renforcement du sentiment d’appropriation du produit.
  • Proposer des interactions chaleureuses avec l’application, par exemple par l’intégration d’éléments de gamification, qui jouent un rôle important pour booster l’interactivité du dispositif digital.
  • Minimiser judicieusement le temps d’accomplissement des tâches, dans l’objectif de maintenir l’intérêt du visiteur, qui est souvent impatient et qui cherche à atteindre son objectif le plus rapidement et le plus facilement possible. 
  • Miser sur la concision dans plusieurs aspects de l’utilisation de l’application, tels que les réglages, le nombre d’étapes à parcourir, etc.
  • Aborder l’audience ciblée avec un contenu et un wording de qualité. A cet effet, il faut employer un ton adapté aux profils type visés et un jargon facile à comprendre par ces derniers. En effet, le contenu représente un facteur déterminant pour fidéliser ou décourager l’utilisateur.

Profiter de la performance de l’onboarding UX/UI Patterns

Les patterns d’onboarding UX/UI servent à créer une expérience utilisateur résolument personnalisée. Il existe différents composants UI, adaptés à différents usages, que vous pouvez employer en fonction des besoins, des émotions et des objectifs de votre public cible. 

Selon le contexte, vous pouvez opter pour:

  • La checklist : elle est idéale pour réduire la charge cognitive et faciliter la navigation du visiteur.
  • Le guide interactif : il représente un excellent outil pour aider l’utilisateur à apprendre comment prendre en main le produit numérique de façon interactive. Le visiteur est amené à apprendre, tout en faisant l’expérience réelle des fonctionnalités. 
  • Le hotspot correspond à un pop-up qui apparaît généralement en survolant un élément pour diriger l’utilisateur ou pour attirer son attention vers une information clé.
  • Le tooltip ou info-bulle représente une alternative efficace pour guider le visiteur de manière ludique et lui assurer un apprentissage plus souple, surtout dans le contexte des applications compliquées.
  • Demo content : est une solution agile pour présenter de manière explicite comment se servir d’une fonctionnalité. Ce modèle est très intéressant pour réduire la charge cognitive de l’utilisateur et lui assurer un apprentissage facile.
  • Progress bar : il est très efficace pour faire patienter l’usager pendant son parcours, surtout s’il est long. Ce pattern sert aussi à maintenir ce dernier informé de l’état de progression d’une tâche et d’avoir un meilleur contrôle de son expérience.

Ces patterns, parmi tant d’autres, représentent des solutions utiles pour rendre l’expérience utilisateur plus mémorable et plus agréable.

Créer une landing page accrochante

La landing page constitue un facteur clé pour engager l’utilisateur dans sa découverte d’un produit ou service. Elle représente aussi un levier de rétention et de conversion crucial. Dans ce sens, il est indispensable de concevoir une page de destination parfaitement soignée et qui soit : 

  • En phase avec le besoin du visiteur et son intention de recherche.
  • Agréable esthétiquement, avec un harmonie entre les couleurs, les styles et la typographie employés. Cela est important pour stimuler l’œil du visiteur et l’inciter à consulter plus en détail le contenu.
  • Efficace, qui délivre un réel bénéfice à l’utilisateur.
  • Parfaitement structurée, qui met en premier lieu les informations et les éléments UI les plus importants, notamment, en les plaçant au-dessus de la ligne de flottaison. Cela concerne par exemple les CTA (Call To Action), les images illustratives, les titres, etc.
  • Minimaliste, qui intègre des espaces blancs pour aérer la page et améliorer la visibilité des contenus clés, comme les promotions, les offres exceptionnelles, les nouvelles actualités, etc.
  • Orientée mobile first, dans l’objectif de favoriser l’accessibilité de l’application pour les mobinautes, dont le nombre est en perpétuelle hausse (5,31 milliards d’utilisateurs dans le monde en 2022). 

Améliorer l’onboarding UX en continu

La fidélisation des utilisateurs n’est pas un objectif facile à atteindre. Il est évident de rencontrer certains échecs et de perdre parfois certains visiteurs. Le plus important est de persévérer et de tester en permanence toutes les alternatives possibles permettant d’optimiser l’onboarding UX en continu. Notamment, il est pertinent de :

  • Réaliser des A/B tests pour découvrir les solutions potentielles permettant de favoriser la conversion et la rétention des visiteurs. 
  • Choisir les insights adéquats pour optimiser l’onboarding, en fonction de l’objectif fixé, tel que l’augmentation du trafic ou du taux de conversion.

L’amélioration constante de la performance de l’expérience onboarding est le gage d’une rétention plus durable des utilisateurs et d’une acquisition plus réussie des nouveaux leads.

Mot de la fin

L’objectif de l’onboarding UX est de satisfaire l’utilisateur avec un produit efficace et facile d’utilisation. Cet outil sert à aider ce dernier à prendre en main facilement une application et à réussir à atteindre son objectif plus rapidement.

Dans ce contexte, il est pertinent d’avoir recours aux onboarding patterns, comme les checklists, les guides interactifs, les hotspots, etc, qui endossent un rôle considérable pour dynamiser l’interaction et fluidifier le processus d’apprentissage.

Il est aussi indispensable de développer un processus d’onboarding souple qui met à la disposition des visiteurs des outils d’assistance performants qui aident ces derniers à surmonter facilement tous les points de blocage et avoir un contrôle plus consistant de leur expérience.

figma vs adobe xd

Figma vs Adobe XD : Quel est le meilleur outil d’UX et UI Design ?

Figma et Adobe XD sont parmi les logiciels de conception d’interface utilisateur (UI) les plus performants. Ils simplifient la création de wireframes, de prototypes et des designs complets. Toutefois, ces solutions présentent certaines différences qui rendent un logiciel plus intéressant que l’autre, selon le contexte d’usage.

Notamment, Figma est très plébiscité pour satisfaire un besoin de collaboration en temps réel ou de conception vectorielle plus souple. Par contre, Adobe XD est recommandé pour les designers familiers avec la suite Adobe.

Suivez dans cet article les principales différences entre Adobe XD et Figma.

Aperçu sur Figma  

Figma est un outil de design d’interface collaboratif, qui fédère plusieurs professionnels, UX designers, UI designers, clients, développeurs, etc, autour du prototypage et de la création d’interfaces graphiques.

La solution Figma est sollicitée pour les raisons suivantes :

  • Un système de gestion de versions permettant d’éviter les problèmes d’incompatibilité et de renforcer la fiabilité des fichiers de conception.  
  • Les parties prenantes peuvent travailler simultanément sur le même fichier de conception à un instant donné.
  • Une sauvegarde automatique de toutes les mises à jour effectuées. Suite à une modification d’une interface, les écrans de toutes les parties prenantes seront synchronisés immédiatement pour afficher le même rendu, qui représente la dernière version modifiée de l’interface en question.
  • Un accès sécurisé aux fichiers de conception et à tout le projet, grâce à l’envoi d’une invitation au membre concerné avec le rôle associé : propriétaire, visionneur, éditeur ou administrateur.

Pour un maximum de praticité, les concepteurs peuvent utiliser l’application Figma Mirror, pour prévisualiser leurs prototypes statiques et interactifs sur des simulateurs mobiles.

Aperçu sur Adobe XD 

Adobe XD est un logiciel de conception de la suite Adobe Créative Cloud, qui permet de concevoir des maquettes, des wireframes et des prototypes les plus fidèles possibles au rendu final. Ces ressources peuvent fonctionner sur plusieurs terminaux mobiles (smartphone, tablette, iphone, etc).

Cet outils est sollicité pour : 

  • La facilité de création de designs vectoriels de qualité.
  • La compatibilité multiplateforme, permettant de faciliter la collaboration entre des acteurs qui n’utilisent pas les mêmes systèmes d’exploitation (Mac et Windows par exemple).
  • Une prise en main facile, permettant d’assurer une expérience utilisateur intuitive.
  • La création de prototypes interactifs les plus réalistes possible, notamment grâce à des animations attrayantes, des  transformations 3D et des effets de transitions sophistiquées.
  • Une collaboration plus étroite entre les professionnels impliqués et le client, permettant de collecter rapidement les retours de ce dernier et d’ajuster les prototypes conformément à ses réclamations.

Figma et Adobe XD sont des outils de conception puissants, par contre, ils présentent certaines différences qui peuvent guider votre choix vers la meilleure solution qui s’aligne sur vos besoins. 

Figma vs Adobe XD : les différences

La différence entre Figma et Adobe XD se manifeste selon plusieurs axes.

La plateforme d’exécution

Figma est une application web basée sur le cloud. De ce fait, elle peut être exécutée depuis un navigateur web, sans avoir besoin de télécharger aucun logiciel tiers. Figma propose aussi des applications de bureau qui peuvent fonctionner sur différents systèmes d’exploitation : Mac OS, Windows et Linux. 

Par contre, Adobe XD est une application de bureau intuitive et facile à utiliser par tous les designers, quel que soit leur niveau de compétences. XD peut fonctionner sur Mac OS, Windows, iOS et Android.

La collaboration en ligne 

Figma est un outil collaboratif en ligne par excellence, qui assure un processus de co-conception plus interactif, permettant de concevoir des produits plus performants grâce à une collaboration plus étroite.

En sus, le travail collaboratif en ligne avec Figma est plus transparent. En effet, les parties prenantes peuvent :

  • Se visualiser et avoir une idée de la contribution et des réalisations de chaque intervenant. Cela offre une meilleure visibilité des tâches en cours et permet d’accélérer la communication entre les membres impliqués.
  • Éviter les éventuels problèmes relatifs à l’action irréversible d’exportation des fichiers. Avec Figma, l’intervenant peut consulter les interfaces réalisées par les designers et exporter le fichier dont il a besoin. 
  • Échanger les feedbacks et les commentaires de manière interactive et instantanée, notamment, entre le client et le concepteur, le testeur et le designer, le concepteur et le développeur, etc. Cette communication conviviale assure une optimisation plus efficace des interfaces UI et une rectification plus rapide des éventuelles erreurs.
  • Partager facilement les fichiers de conception à partir d’un lien unique, entre les différents acteurs impliqués. De ce fait, le processus de design peut être effectué de manière centralisée au même endroit, allant du prototypage, en passant par la conception des interfaces graphiques, le test et l’intégration par le développeur.

De l’autre côté, l’outil Coediting tool d’Adobe XD offre aux designers la possibilité d’inviter leurs collaborateurs pour travailler en temps réel sur le même projet. Par contre, cela n’est valable que sur les ordinateurs Mac et Windows. En outre, les utilisateurs autorisés à consulter le projet partagé sont uniquement ceux qui disposent des comptes Creative Cloud.

De plus, avec Adobe XD, le travail est réalisé sur les desktops des designers et partagé dans un autre endroit. De ce fait, les modifications effectuées doivent être synchronisées manuellement, afin d’assurer la fiabilité du fichier traité, en gardant toujours la dernière version mise à jour de ce dispositif.

Tout cela rend la collaboration en ligne avec Figma plus facile et plus accessible par rapport à Adobe XD.

Le design system

Figma offre l’avantage de pouvoir créer un design system, ou une bibliothèque de composants (des styles, des couleurs, des fonts, des images, des icônes, etc) dans l’objectif de concevoir des interfaces utilisateur plus efficaces et plus cohérentes.

Le design system aide les concepteurs à utiliser une librairie centralisée de ressources qui sont constamment à jour. Cet actif sert d’une guideline commune pour créer des interfaces ihm adaptées aux attentes des clients et qui offrent une UX optimale.

L’outil Figma permet à une organisation de créer facilement une librairie de composants réutilisables. Les parties prenantes peuvent modifier et échanger ces actifs en temps réel, dans le contexte de refonte, d’optimisation ou de développement d’un nouveau projet.

Bien qu’il soit possible de développer un design system avec Adobe XD de manière malavisée, il est recommandé d’employer Figma pour la mise en œuvre d’un design system professionnel.

Le design vectoriel 

Le design vectoriel est plus flexible avec Figma, permettant de rassembler plusieurs lignes à un seul point. Par contre, la conception vectorielle avec Adobe XD se limite à un ensemble de points connectés (ou nœuds).

Malgré les initiatives ambitieuses d’Adobe XD pour se développer et s’adapter aux nouvelles exigences dans le domaine du design vectoriel, Figma dispose toujours d’une longueur d’avance par rapport à ce logiciel.

La facilité d’apprentissage 

Adobe XD et Figma offrent l’avantage d’être faciles à apprendre par les débutants, en mettant à leur disposition différentes références, des guides d’apprentissage gratuits et des tutoriels pertinents. Notamment, Figma propose des cours et des exercices pour aider les apprentis à se familiariser plus facilement avec ce logiciel. De l’autre côté, Adobe XD offre des ressources vidéos et des vidéos en direct enregistrées pour expliquer plus clairement le fonctionnement de cette application.

L’expérience utilisateur

L’espace de travail de Figma est facile à prendre en main, grâce à l’agencement des actifs à utiliser sur les côtés gauche et droit de l’espace de travail, avec une barre d’outils horizontale. Ce qui assure une meilleure visibilité des composants et procure une expérience utilisateur plus fluide. 

Toutefois, dans XD, l’espace de travail se compose d’une barre d’outils verticale à gauche. Cela peut réduire la souplesse d’accès aux icônes intégrées, surtout pour les débutants.

La tarification

Le modèle de tarification de Figma est diversifié, il renferme : 

  • Une solution gratuite qui offre un nombre limité de projets d’équipe borné à 3 fichiers.
  • Une solution payante avec un tarif entre 12 et 15 $ par éditeur pour un professionnel et de 45 $ par éditeur pour une organisation.

Par ailleurs, le modèle de prix d’Adobe XD se compose de ces éléments : 

  • Une version d’essai gratuite de 7 jours.
  • Un tarif de 12,99 $ CAD/mois pour une application XD unique avec un accès illimité à plusieurs documents et librairies.
  • Un tarif de 71,99$ CAD/mois également avec un accès illimité à plusieurs ressources, outre la création de plus de 20 Creative Cloud et XD apps.

Mot de la fin

La rivalité entre Figma et Adobe XD s’accentue de manière croissante. Bien que XD soit le successeur par excellence de Sketch, Figma a pris les devants par rapport à ce logiciel.

La collaboration en ligne est la fonctionnalité la plus fondamentale assurée par Figma. Ce logiciel optimise le travail de l’équipe prenante, grâce à une communication immédiate, un partage facile des fichiers et un système d’annotation et de commentaire convivial. 

De plus, la cohérence est garantie avec l’outil figma, grâce à son système de synchronisation et de versionning sans heurt, permettant aux acteurs impliqués de travailler sur des fichiers fraîchement mis à jour.

De la phase de maquettage à la livraison du projet, Adobe XD offre des fonctionnalités efficaces pour fluidifier le flux de travail et assurer un gain de temps considérable sur toutes les étapes de conception.

Adobe XD et Figma présentent des fonctionnalités similaires telles que le partage des ressources et la collaboration constructive entre les membres impliqués. A la différence que Figma est plus flexible par rapport à Adobe XD.

atomic research

Qu’est ce que l’atomic research ? Découvrez la méthode de recherche UX

L’Atomic research est une approche inventée par l’UX designer Daniel Pidcock, en se basant sur les principes de l’Atomic Design. L’objectif étant d’améliorer l’utilisation des résultats de la recherche utilisateur (user experience research), en optimisant l’organisation des données issues de cette technique.

De ce fait, l’analyse, le stockage et l’interprétation et la restitution des données de la recherche UX deviennent plus souples. Ce qui permet par conséquent d’optimiser la communication entre les différentes parties prenantes et d’améliorer la prise de décision. Ainsi, ces dernières peuvent facilement manipuler ces données et s’en servir à tout moment et pour différents usages. 

Qu’est-ce que l’Atomic UX Research ?

L’Atomic UX Research est une approche novatrice, qui consiste à analyser, décomposer, hiérarchiser et mapper les données de la recherche utilisateur, afin de construire une connaissance UX solide et permettre à tout le corps business de l’entreprise d’en bénéficier pleinement. 

“A new way to organise UX knowledge in an infinitely powerful manner”.

Daniel Pidcock.

A cet effet, Daniel repose son approche sur un modèle qui se composent des éléments suivants :

  • Les expériences vécues (ce que nous avons fait).
  • Les faits déduits à partir des expériences apprises (ce que nous avons trouvé). Ces faits ne sont pas de nature subjective et ne correspondent pas à des hypothèses personnelles établies par l’UX researcher.
  • Les insights, qui permettent de répondre à la question : pourquoi nous pensons que … Ces insights correspondent aux différentes interprétations des faits obtenus, qui sont très utiles pour affirmer ou réfuter une idée. 
  • Les recommandations qui détaillent la manière avec laquelle nous devons procéder et la voie à suivre (ce que nous allons essayer de faire).

Le processus d’Atomic UX research débute par la définition des expériences, par le biais de recherches quantitatives et qualitatives et l’observation minutieuse des comportements des utilisateurs. 

Par la suite, les faits sont établis sur la base des expériences vécues. La connexion et la combinaison de ces faits produisent des insights efficaces qui représentent des pistes d’amélioration potentielles. In fine, tout cela est décrit dans les recommandations, qui renvoient sur les actions à entreprendre.

Les principaux défis à relever par l’Atomic UX research

Auparavant, les équipes prenantes (UX researchers, UX designers, UI designers, product managers, business analysts, Product Managers, etc) travaillent de la manière suivante : 

  • Ils réalisent leurs expériences : des focus groups, des sondages, des interviews, etc.
  • Ils notent leurs observations sur différents supports (des fichiers pdf, des présentations PowerPoint, des e-mails, Google sheet, etc). 
  • Ils exploitent les données collectées selon leurs besoins. 

Cependant, cette méthode présente certaines limites : quand un intervenant souhaite travailler sur une nouvelle dimension, qui n’est pas traitée dans les observations établies précédemment. Cette méthode est aussi limitée, dans le cas où il est impossible d’utiliser les données obtenues dans un autre projet.

Les méthodes classiques de traitement des résultats de l’UX research sont utiles particulièrement dans certains cas précis. Autrement, les rapports et la documentation qui en découlent peuvent se trouver abandonnés dans des supports de stockage, sans actions menées directement. Ce manque de standardisation des flux d’informations peut entraîner la perte accidentelle de certaines conclusions utiles.

Face à ces constats, Daniel met en évidence l’importance de :

  • Délimiter le champ de l’UX research : la provenance des données, le contexte d’usage, les limites de la recherche, etc.
  • Créer un format consultable et partageable, sous forme de données étiquetées, pour pouvoir exploiter les connaissances UX plus efficacement. 
  • Trouver un outil performant pour optimiser la catégorisation et la recherche de données, notamment, dans le contexte de projet à grande échelle.
  • Multiplier les expériences pour générer plus de faits. Ces résultats doivent être affinés pour obtenir des insights plus efficaces, qui donnent lieu à des conclusions plus pertinentes.

Les avantages de l’Atomic research 

Cette approche présente plusieurs avantages. Notamment, elle permet de : 

  • Combiner les faits qui proviennent de différentes expériences, pour créer des recommandations plus utiles et analyser les apprentissages acquis de manière plus avantageuse que de traiter chaque apprentissage de façon indépendante.
  • Analyser les données de manière plus pointue par rapport à la méthode classique, où les insights sont récupérés à partir de plusieurs sources de données (les réseaux sociaux, les outils de collaboration en ligne comme slack, Google drive, etc).
  • Une utilisation plus efficace des données. Grâce à l’uniformisation des flux d’informations dans la base de connaissance UX, on évite que certaines données établies dans d’anciens rapports tombent dans les oubliettes. On peut toujours consulter cette base, pour revenir sur certains insights et recommandations anciennes mais potentiellement utiles pour un nouveau projet par exemple.
  • La résolution des problèmes inhérents à une politique de documentation et d’archivage de rapports incohérente et inefficace. Ainsi, les membres impliqués peuvent documenter leurs conclusions de manière plus judicieuse.
  • L’optimisation de la conservation des données dans le temps, grâce aux étiquettes, ou tags, qui permettent d’identifier les données stockées de manière plus claire. La data étiquetée peut être consultée, interprétée, partagée et modifiée plus aisément. De plus, elle peut être exploitée facilement dans de nouveaux projets.
  • Un gain de temps considérable. En effet, la base de connaissance UX assure de réaliser rapidement un état des lieux des expériences réalisées et des conclusions appropriées. De plus, cela fait gagner du temps aux parties prenantes sur la réalisation des tests utilisateurs et leur évite de répéter certains tests. 
  • L’optimisation du partage des données, en se référant à une base centralisée qui rassemble les résultats générés par les différents intervenants impliqués dans le projet.
  • Favoriser l’accessibilité des données aux différents acteurs impliqués.
  • L’optimisation de la prise de décision, grâce à la souplesse de l’analyse des conclusions obtenues. Avec l’Atomic Research, il est possible de faire un retour en arrière, pour revoir tous les résultats obtenus, en partant des insights et des recommandations obtenus, jusqu’aux expériences relevées en amont du projet. Ainsi, on parvient à mieux pondérer la décision prise.

Les enjeux de l’atomic research

La séparation des données

La séparation des données émanant des différentes recherches menées par les différents acteurs : designers, marketeurs, UX researchers, etc. Cette étape consiste à séparer ces observations hétérogènes à plusieurs niveaux, dans le but de faire éclore les tendances cachées et de construire une connaissance client plus globale et plus profonde.

La décomposition des données

Dans l’approche d’atomic research, la décomposition représente le moyen utile pour explorer de nouvelles découvertes, à partir d’une division fine de l’apprentissage acquis, en unités de recherche très granulaires, comme les atomes.

L’atome représente un aperçu de la recherche (une unité infiniment petite), qui est utile pour faciliter la conception de nouvelles roadmaps et optimiser la mise en place des améliorations prévues.

L’uniformisation des données issues de l’UX research 

Cette phase consiste à centraliser le flux d’informations résultant de l’UX research dans une base de connaissances UX unifiée, accessible et facilement consultable par les intervenants concernés. Ainsi les apprentissages partagés par l’un de ces derniers sont parfaitement visibles et peuvent être aisément interprétés par les autres membres.

La base de connaissances assure :

  • Une manipulation plus efficace des insights et des conclusions.
  • Une recherche de données plus pointues grâce à des filtres précis.
  • Une connexion plus pertinente des connaissances recueillies, permettant de générer des insights plus polyvalents qui peuvent être exploités par tous les acteurs impliqués : marketing, product designers, force de vente, data analystes, community managers, service après vente, etc.
  • Prioriser au mieux les actions qui résultent des conclusions établies. Les recommandations mettent en lumière les points de blocages et orientent vers les stratégies UX les plus adéquates à adopter pour perfectionner l’expérience utilisateur. 

Fonder les faits sur une approche centrée utilisateur

Dans l’objectif d’atteindre des actions pertinentes, il faut fonder les faits sur des résultats réels qui proviennent de l’expérience réelle de l’utilisateur final, telles qu’une courte vidéo, ou une citation étiquetée. 

Les faits élaborés à partir de cette approche user centric sont plus précis et ils sont loin d’être approximatifs, puisqu’ils sont basés sur des preuves réelles.

Le test des recommandations

Les recommandations obtenues ne sont pas traitées de manière linéaire, en revanche, elles doivent être testées, de manière itérative, afin de :

  • Construire une compréhension plus profonde des insights obtenus.
  • Soutenir des idées et écarter d’autres, en se référant à des preuves réelles.
  • Affiner les recommandations et explorer certaines lacunes passées inaperçues.

Mot de la fin

L’objectif de l’Atomic Research est de structurer les données collectées à partir de la recherche utilisateur, afin d’optimiser l’interprétation et l’utilisation des apprentissages émanant de cette phase. 

Cette approche assure la standardisation des sources d’information en les centralisant dans une base de connaissances UX. Ce qui permet d’optimiser la collaboration des acteurs impliqués dans le projet, notamment à travers une communication plus efficace entre les équipes prenantes.

L’Atomic UX Research aide à améliorer l’accessibilité et le partage des informations. De plus, cette approche contribue à prioriser les actions à réaliser et à guider vers des décisions plus pertinentes. 

Il existe plusieurs outils pour simplifier la mise en place de l’approche d’atomic research et faciliter la construction d’une base de données de connaissance UX, comme Dovetail, Consider.ly, Airtable, Notion et le logiciel de Daniel Pidcock Glean.ly (il est en version beta).

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Qu’est ce que l’accessibilité web ? Découvrez pourquoi c’est important

L’accessibilité web (ou accessibilité numérique) s’inscrit dans une démarche inclusive, qui vise à rendre les technologies de communication et les outils web (un site web, un application, un logiciel) accessibles à tous les utilisateurs, quels que soient leurs profils et leurs différences et leurs motivations.

Bien que l’accessibilité numérique vise essentiellement à optimiser l’expérience utilisateur des personnes handicapées, elle permet aussi d’assurer aux autres usagers une interaction plus conviviale et une utilisation plus facile du produit digital

Dans le but de développer un site de qualité, qui délivre une expérience percutante à tous les utilisateurs, il convient de s’aligner sur les principes du WCAG 2.0.

Définition de l’accessibilité web

L’accessibilité web définit la capacité d’un système interactif, tel qu’un site web, à être utilisé de manière égale, par tous les utilisateurs, quelles que soient leurs caractéristiques cognitives, visuelles, motrices, physiologiques, démographiques, etc, et en employant n’importe quel appareil ou support : un desktop, un appareil mobile, un logiciel, une application, etc.

Étant donné que le site internet est censé éliminer toutes les barrières d’accès qui privent certains usagers de l’utiliser, il est important qu’il soit conçu sur un concept inclusif, afin qu’il soit accessible à tout le monde, notamment aux personnes handicapées.

« Le pouvoir du Web est dans son universalité. L’accès pour tous, quel que soit le handicap, est un aspect essentiel. »

Tim Berners-Lee, directeur du W3C

Les personnes en situation de handicap doivent consulter, comprendre, naviguer et interagir avec le web, au même titre que les individus qui ne portent pas de handicap.

Les cibles concernées par l’accessibilité numérique 

Les personnes handicapées

Les personnes en situation de handicap représentent le segment le plus visé par l’accessibilité numérique (on recense environ 12 millions de personnes porteuses de handicap en France). Cette catégorie présente des besoins particuliers, qui nécessitent l’utilisation de technologies d’assistance poussées pour les combler. Les handicaps ciblés sont essentiellement :

  • Les handicaps sensoriels qui incluent les déficiences visuelles (les personnes aveugles ou malvoyantes), auditives (les individus sourds ou malentendants) et de parole. Il existe des techniques spécifiques pour aider cette catégorie à interagir avec le web, telles que les lecteurs d’écran et les logiciels d’oculométrie pour les personnes malvoyantes et le sous-titrage automatique pour les utilisateurs malvoyants ou malentendants.
  • Les handicaps physiques qui concernent les individus qui souffrent de déficience motrice ou de troubles dans les mouvements. Il existe différents outils développés pour faciliter l’interaction de ces utilisateurs avec le produit numérique, comme l’écran tactile et l’interaction sans les mains, à l’aide de la reconnaissance vocale.
  • Les handicaps mentaux (ou intellectuels) qui concernent les insuffisances dans les fonctions cognitives, le langage, l’intelligence, etc. Parmi les principales technologies d’assistance développées à cet effet, on cite : les claviers avec des touches plus grandes, les claviers virtuels, les pavés tactiles, les liens graphiques, etc.

La personne en situation de handicap dispose d’un droit humain d’accès à l’information et au web, qui est approuvé par la convention des Nations Unies. De ce fait, elle peut profiter des retombées du web, sur le même pied d’égalité qu’un utilisateur ordinaire.

Les personnes sans handicap

L’accessibilité numérique concerne aussi les individus qui ne sont pas en situation de handicap, comme : 

  • Les personnes passionnées par les appareils mobiles (smartphone, iphone, tablette, etc) et les dispositifs connectés (télévision connectée, montre connectée, etc).
  • Des victimes des accidents qui sont atteints d’une maladie ou d’un handicap temporaire. 
  • Des personnes âgées dont les besoins deviennent plus spécifiques avec l’âge.
  • Des individus qui rencontrent des contraintes situationnelles paralysant leur accès au web, comme une connexion internet lente ou une recharge insuffisante du smartphone ou de l’ordinateur portable.

L’importance de l’accessibilité web 

Le site internet et l’application web ou mobile représentent des vecteurs incontournables de communication et de marketing. Ces outils se développent constamment avec un rythme très rapide, dans le but de réduire la complexité de certaines tâches du monde physique, de gagner du temps et de concrétiser des objectifs personnels et business.

Dans ce contexte, tout le monde (une entreprise, un particulier, une personne handicapée, un enfant, etc) peut créer de la valeur à travers le web. Par ailleurs, tout utilisateur doit pouvoir en tirer des avantages, quelles que soient les contraintes. 

Plus le site est accessible à une population plus large, plus il rapporte des bénéfices, tels que : 

  • L’optimisation de son référencement naturel, puisqu’il sera visible par un public plus étendu. Ce qui permet de développer son trafic et son autorité.
  • Le développement de la notoriété de la marque qui peut être renforcée par les recommandations par toutes les catégories de l’audience cible.
  • La création d’une interaction plus agréable, avec une navigation confortable et un contenu lisible et facile à comprendre, quelles que soient les capacités intellectuelles ou linguistiques du lecteur. Ce qui procure une excellente expérience utilisateur et une meilleure satisfaction de l’internaute.
  • L’amélioration de l’intégration sociale. Grâce à l’accessibilité web, tout le monde peut accéder à la même information et utiliser le même service ou produit numérique, malgré la différence du contexte d’usage. 
  • Une flexibilité et une adaptabilité renforcées, puisque le dispositif numérique offre un large éventail d’options qui répondent aux différents besoins d’un grand nombre d’internautes.
  • Une meilleure ergonomie qui assure une utilisation plus facile du dispositif digital.
  • Le développement de la taille de l’audience, grâce au taux de lecture amélioré. En appliquant les normes d’accessibilité, le taux de lecture peut être optimisé, permettant par conséquent d’attirer de nouveaux prospects.
  • La consolidation de la confiance et de la fidélisation des clients. En adhérant à une approche inclusive qui lutte contre l’exclusion sociale et qui prône l’accessibilité à tout le monde, toute entreprise peut peaufiner son image de marque aux yeux de ses clients et gagner leur engagement.
  • La réduction de la charge de travail. En effet, le site qui s’aligne sur les règles de l’accessibilité numérique délivre une information claire avec un accès facile qui n’engage pas d’effort physique ou cognitif.
  • La réduction du risque d’erreur, grâce à aux mécanisme de détection et de correction d’erreur intégrés dans le site.

Comment optimiser l’accessibilité numérique ?  

Le Web Accessibility Initiative (WAI) du W3C développe constamment des documentations et des spécifications techniques, dans l’objectif de créer des solutions d’accessibilité pertinentes. Les règles et les critères d’accessibilités dictés par cet organisme représentent des normes internationales, qui visent à favoriser l’accès aux outils web à une grande échelle. 

Dans l’objectif d’optimiser l’accessibilité d’un site web, il faut prendre en considération plusieurs aspects, qui doivent être intégrés dans le projet dès son début. Cela dans le but d’éviter de tout recommencer pour optimiser le site conformément à ces critères.

Les principales règles pour renforcer l’accessibilité des sites web sont éditées par le WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) en 4 points.

Les règles du WCAG 2.0

Principe 1 : perceptible

Le contenu du site internet doit être présenté de manière nettement claire et parfaitement lisible. Pour ce faire, il faut : 

  • Fournir des alternatives textuelles à tout contenu non textuel, telles que la synthèse vocale, l’afficheur braille, l’audiodescription, etc.
  • Offrir une information textuelle en alternative à un contenu seulement vidéo ou audio (pré-enregistré). Cette information peut être réutilisée sous d’autres formes : visuelle, auditive ou tactile. De ce fait, les utilisateurs ayant une déficience visuelle ou auditive peuvent bénéficier de l’information à travers les contenus multimédia.
  • Créer un contenu adaptable qui se présente sous différentes formes, dans l’objectif de présenter l’information de manière équivalente à tous les utilisateurs (quel que soit le type de handicap).
  • Créer un contenu distinguable, notamment, en utilisant une couleur ou un contraste pour distinguer un élément visuel ou en contrôlant un contenu sonore à travers les mécanismes dédiés (arrêt, mise en pause, etc).

Principe 2 : utilisable

Tout le contenu de l’interface ihm doit être parfaitement utilisable par tous les usagers, notamment, en le rendant entièrement accessible au clavier et en évitant de presser l’utilisateur par un délai déterminé pour se servir du contenu.

Principe 3 : compréhensible

Le contenu doit être facilement compréhensible par les utilisateurs, tout en étant : 

  • Lisible, quelle que soit la langue utilisée.
  • Prévisible : chaque composant de l’interface doit se comporter de manière prévisible.
  • Facile à manipuler, grâce à des mécanismes de d’identification, de détection et de correction d’erreurs.

Principe 4 : robuste 

Le contenu doit être consistant, afin d’être convenablement appréhendé par les utilisateurs et par les tiers concernés comme les technologies d’assistance.

Mot de la fin

L’objectif de l’accessibilité web est d’assurer l’égalité de l’accès à tous les utilisateurs, compte tenu des différences dans leurs profils, besoins, capacités, objectifs, etc. Ce concept se base sur une approche inclusive qui défend l’intégration d’une catégorie d’utilisateurs souvent négligée et mal intégrée dans les enjeux du web, telles que les personnes en situation de handicap. 

L’accessibilité numérique contribue à l’augmentation de la satisfaction d’un public plus large, grâce à une interface utilisateur intuitive qui inclut un contenu facilement compréhensible et une navigation fluide. En plus d’autres options qui maximisent l’interactivité du produit numérique, telles que le navigateur vocal, qui sont orientées à tous les usagers (sans ou en situation de handicap)

Il est important de s’aligner aux critères d’accessibilité du WCAG 2.0, afin de garantir que le dispositif numérique est en phase avec les normes en vigueur et qu’il assure une expérience utilisateur optimale à tout le public cible.

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Qu’est ce que l’ergonomie IHM (Interface homme-machine) ?

L’ergonomie IHM (Interface Homme-Machine) s’intéresse à la manière avec laquelle l’utilisateur interagit avec un système interactif. Cette approche vise à optimiser l’utilisabilité du produit digital, dans le but de l’adapter aux caractéristiques de l’être humain et d’assurer une interaction plus naturelle et moins compliquée entre deux entités strictement différentes.

L’ergonomie IHM est une approche de conception centrée sur l’utilisateur, qui combine différentes sciences, dans l’objectif de développer une interface homme-machine efficace, utilisable et intuitive.

Suivez cet article pour plus de détails.

L’ergonomie IHM, qu’est-ce que c’est ? 

Face à l’émergence de nouvelles technologies de plus en plus poussées et le développement de produits digitaux plus sophistiqués, l’utilisation et l’apprentissage de ces dispositifs deviennent plus compliqués. 

Dans ce contexte, il est indispensable d’optimiser l’ergonomie IHM des interfaces homme-machine, dans le but de créer une interaction plus efficace avec le système interactif et de construire une expérience utilisateur plus immersive.

L’interface IHM est l’intermédiaire clé qui assure l’interaction entre l’utilisateur et le système. Ce dispositif conditionne la qualité du dialogue avec les systèmes interactifs et celle de l’expérience utilisateur. Pour cette raison, il doit assurer une utilisabilité optimale, permettant de répondre judicieusement au besoin de l’usager. 

Notamment, la norme iso 9241-11 définit l’utilisabilité comme la capacité du système interactif à réaliser des buts spécifiques pour les utilisateurs ciblés, dans un contexte d’usage précis, avec :

  • Efficacité : permettant à l’utilisateur d’atteindre facilement son objectif, avec le moins de frustration possible.
  • Efficience : sans occasionner une charge de travail éminente pour interagir avec le système interactif. 
  • Satisfaction : permettant d’assurer un meilleur confort d’usage de l’interface homme-machine.

Le but de l’interaction avec un produit interactif (un site web, une application, une borne interactive, etc) est de satisfaire un besoin et d’atteindre un objectif donné. A cet effet, une interaction intuitive et une utilisation facile de l’interface digitale représentent des facteurs indispensables pour aider l’usager à atteindre aisément son objectif. 

Les bénéfices de l’ergonomie IHM

L’objectif ultime de l’ergonomie IHM est de satisfaire pleinement les utilisateurs. Cela s’accompagne d’autres avantages connexes tels que : 

  • Le renforcement de l’engagement et de la fidélisation des clients. Cela représente un facteur de confiance important qui assure de rehausser l’image de marque de l’entreprise.
  • La réduction du coût et du temps de développement des interfaces IHM. En effet, la conception ergonomique consiste à impliquer l’utilisateur final dans le projet dès son début. De cette façon, les designers, les développeurs et toutes les parties prenantes peuvent comprendre convenablement les attentes des usagers et adapter leurs interfaces à ces exigences (dès la phase de spécification). Ce qui évite le gaspillage de temps et d’énergie sur des maintenances correctives potentielles.
  • Une meilleure productivité des utilisateurs finaux, particulièrement dans le cas d’un système interactif employé au sein d’une organisation, tel qu’un CRM. Plus la manipulation de ce dispositif est facile et fluide, plus la performance de l’usager est améliorée.

Dans cette optique, l’ergonomie IHM associe plusieurs disciplines (physiologie, intelligence artificielle, psychologie cognitive, sociologie, etc), dans l’objectif de composer une expérience utilisateur parfaitement naturelle, qui élimine la complexité des produits numériques. 

L’ergonomie IHM s’inscrit dans une démarche de conception centrée sur l’utilisateur qui prend en compte les caractéristiques de ce dernier, pour développer les produits interactifs adaptés aux facteurs humains, tels que : 

  • Les sens et l’anatomie : la vue, le toucher, l’ouïe, etc.
  • L’anthropométrie et les spécificités dimensionnelles de l’utilisateur : sa taille, ses formes, etc.
  • Les handicaps et les maladies.
  • Les caractéristiques cognitives : attention, mémoire, raisonnement, etc. 
  • Le profil socioculturel : langue, pays, codes sociaux, etc.
  • Le niveau d’expertise et d’apprentissage de l’utilisateur.

Dans ce cadre, on peut distinguer deux formes d’ergonomie : physique et cognitive.

L’ergonomie physique 

L’ergonomie physique est orientée vers l’adaptation des interfaces utilisateurs aux caractéristiques morphologiques et biomécaniques (posture, mouvement, gestuelle, etc) des usagers. L’objectif étant de préserver la santé de ces derniers et de leur assurer un meilleur confort lors de l’utilisation du produit numérique.

L’ergonomie physique vise aussi à concevoir une interface digitale adaptée au contexte d’usage, afin d’assurer une excellente expérience à tous les profils d’utilisateurs.

Notamment, la prise en main d’un site internet ou d’une application web diffère selon le terminal utilisé. En effet, l’ordinateur de bureau dispose d’un écran plus large et des périphériques externes pour assurer une interaction facile avec le dispositif digital.

Par contre, les appareils mobiles présentent des limitations techniques concernant la résolution qui est plus réduite, sur des écrans plus petits. D’un autre côté, les terminaux mobiles offrent un mode d’interaction tactile plus révolutionnaire, afin de créer une expérience utilisateur plus intuitive. 

Du coup, la conception d’interfaces responsives et adaptatives représente une condition essentielle pour garantir un rendu cohérent sur tous les appareils. 

Cela est aussi important, afin de permettre aux internautes et aux mobinautes d’utiliser le produit interactif de manière égale, conformément à leurs caractéristiques physiologiques. Par exemple, la personne qui souffre d’un mal de dos et ne peut pas passer des heures assise devant son poste de travail, doit pouvoir utiliser son appareil mobile pour manipuler la même application, mais de façon plus commode.

L’ergonomie cognitive 

Ergonomie cognitive (ou mentale) vise à comprendre l’homme, dans l’objectif de concevoir un produit/service digital adapté à son modèle mental. A cet effet, cette approche consiste à étudier rigoureusement les principaux processus mentaux (mémoire, intelligence, résolution de problèmes, émotions, etc) pour créer une interaction fluide avec le système.

L’être humain est enclin à se référer à ses anciennes expériences pour dialoguer avec une interface utilisateur. Cela conduit à enregistrer un modèle mental dans sa mémoire, qui retrace le mode de fonctionnement de ce dispositif et contribue à alléger l’ampleur de l’apprentissage.  

Dans ce sens, l’ergonome IHM doit maintenir et optimiser la concordance des interfaces utilisateurs avec le modèle mental du public cible, en appliquant les bonnes pratiques en vigueur, telles que : 

  • L’adoption d’une conception centrée sur l’utilisateur qui vise à créer une interaction homme-machine souple et harmonieuse.
  • La conception d’un design graphique adapté aux caractéristiques des utilisateurs. Cela implique par exemple de choisir des couleurs qui assurent un meilleur confort visuel et qui prend en compte les contraintes des daltoniens.
  • La création d’un plan de navigation intuitif qui coïncide avec le modèle mental des utilisateurs cibles. Il faut assurer une navigation souple qui évite la charge cognitive et aide l’usager à se repérer facilement à tout moment.
  • La création d’interfaces IHM inclusives, qui respectent les référentiels d’accessibilité en vigueur, telles que le RGAA, WCAG, etc.

L’importance d’appliquer les critères ergonomiques pour une meilleure utilisabilité 

Il convient de se référer aux critères ergonomiques (ou heuristiques), dans l’objectif de concevoir une interface utilisateur utile. Il existe différents critères et lois ergonomiques qui renseignent l’ergonome des interfaces homme-machine sur les éléments à prendre en considération pour optimiser l’utilisabilité de ses interfaces. Tel est l’exemple des critères ergonomiques de bastien et scapin.

Les critères ergonomiques de bastien & scapin 

Ces heuristiques servent à évaluer l’utilisabilité d’une interface. Il s’agit de 8 critères qui peuvent être réutilisés en illimité, même par des utilisateurs qui ne sont pas des experts en la matière. Ces éléments sont :

  • Guidage : désigne l’ensemble des techniques utilisées (notifications, messages, etc) pour guider, informer et conseiller l’utilisateur. Cela permet de fluidifier l’apprentissage et de réduire le risque d’erreurs.
  • Groupement/Distinction entre Items : cette heuristique s’intéresse à la structuration visuelle des éléments qui composent l’interface ihm. Elle identifie les liens entre ces items, afin de définir la manière avec laquelle ils doivent être regroupés dans des classes homogènes ou répartis sur des groupes différents.  
  • Charge de travail : repose sur les critères de brièveté, de concision et des actions minimales, pour réduire la charge de travail et assurer une interaction plus facile.
  • Contrôle Explicite : concerne les actions qui permettent d’orienter l’utilisateur dans son parcours et lui offrir une navigation plus transparente et une expérience plus plaisante.
  • Adaptabilité : concerne les différentes options et préférences qui sont offertes à l’utilisateur pour réaliser la même action. La diversification des choix offre un meilleur confort à ce dernier pour interagir sereinement avec le système.
  • Gestion des erreurs : associe les différents mécanismes de détection et de gestion d’erreurs, qui permettent d’éviter les blocages et d’assurer une interaction sans interruption.
  • Signifiance des Codes et Dénominations : Ce critère évoque l’importance de garder la cohérence entre les composants graphiques (icônes, symboles, labels, etc) et leurs rôles, afin d’éviter la distraction des utilisateurs.
  • Compatibilité : cette heuristique concerne les critères à prendre en considération pour concevoir une interface parfaitement centrée sur l’utilisateur et adaptée à ses caractéristiques (cognitives, physiques, comportementales, etc).

Mot de la fin 

L’ergonomie IHM vise à concevoir une interface utilisateur efficace, utile et utilisable, à travers laquelle l’usager peut bénéficier d’une interaction homme-machine intuitive. L’objectif étant de guider ce dernier, en toute fluidité, vers son objectif et de procurer sa satisfaction.

Le système interactif et l’être humain représente deux entités distinctes, avec chacune dispose de ses propres caractéristiques et de son mode de fonctionnement ou de raisonnement. Dans ce contexte, l’ergonomie ihm repose sur différentes disciplines (physiologie, science cognitive, psychologie, etc) pour façonner une expérience utilisateur intéressante et en phase avec les besoins des utilisateurs.

Dans l’objectif de concevoir une interface ihm ergonomique, il est important de suivre une grille de critères ergonomiques, telles que les heuristiques de bastien et scapin. Ces critères aident tout ergonome IHM à concevoir des interfaces avec une utilisabilité et une efficacité optimales.

Dark pattern

Les Darks Pattern à connaître en UX Design et en conception web

Les darks pattern désignent des interfaces utilisateur trompeuses, qui sont employées pour jouer sur les émotions de l’utilisateur et l’amener à réaliser les objectifs du site (ou de l’application) de façon déloyale.

Ces designs emploient des techniques abusives pour manipuler l’utilisateur et exploiter ses biais cognitifs pour l’inciter à réaliser une action qu’il n’avait l’intention de faire. 

Ces modèles de conception ne s’alignent pas sur l’objectif de l’UX design, qui vise à assurer une expérience utilisateur adaptée aux attentes de l’usager. C’est ce que nous allons découvrir plus en détails dans cet article.

Aperçu sur le concept de Dark Pattern 

Le concept de dark patterns a fait surface en 2010, avec l’essor de l’e-commerce. Ce terme a été introduit par l’UX designer britannique Harry Brignull, qu’il a défini comme suit : 

“a user interface that has been carefully crafted to trick users into doing things, such as buying insurance with their purchase or signing up for recurring bills.”

Les e-commerçants convergent vers cette pratique indécente pour tromper le visiteur et l’orienter vers le tunnel de conversion. Ainsi, ils peuvent concrétiser leurs objectifs, à savoir : 

  • Accroître leurs ventes en ligne, 
  • Augmenter le taux de conversion, 
  • Accroître le trafic du site web,
  • Augmenter le panier moyen, 
  • Recueillir certaines données personnelles des visiteurs, etc.

Ces interfaces trompeuses sont minutieusement conçues pour exploiter la psychologie humaine au profit de l’entreprise. Le principe de dark pattern se base sur une compréhension approfondie de la façon dont l’utilisateur se sert du site ou de l’application. Le but est de prendre le contrôle de son interaction avec le site et l’amener à réaliser des actions (inscription à une newsletter, achat d’un produit/service, etc) qui servent les intérêts de l’entreprise avant ceux de l’utilisateur.

Les darks patterns s’opposent au principe de l’UX design. En effet, ce dernier repose sur une conception centrée sur l’utilisateur (user centric), qui permet d’appréhender les pensées, les émotions et les besoins de l’usager. Les informations qui en découlent permettent de mobiliser les ressources et les outils nécessaires pour assurer un design en phase avec les attentes de l’utilisateur. 

Par contre, ce n’est pas le cas avec les darks patterns. Ces “darks designs” utilisent la connaissance du profil de l’utilisateur contre lui, pour satisfaire les besoins et les objectifs commerciaux de l’entreprise et non pas ceux de ce dernier. 

10 exemples des darks patterns les plus courants

La manipulation par les effets visuels

Ce dark pattern consiste à jouer sur les couleurs, les formes et le positionnement dans l’interface utilisateur, dans l’objectif de mettre en premier plan un Call To Action (CTA) et en second plan le lien ou le bouton qui permet de continuer à naviguer naturellement sur le site.

Par exemple, la mise en avant le CTA ou l’action de conversion, avec une couleur, une police ou une forme attrayante, qui sortent du lot. 

D’un autre côté, les éléments de navigation responsables du processus de réservation normale sont conçus avec un design discret et peu remarquable, notamment, avec une couleur claire, une police de caractère de taille plus petite que le CTA, une position au-dessous du CTA, etc. Ainsi, le bouton de réservation peut passer inaperçu aux yeux des visiteurs.

L’objectif étant de faire croire à ces derniers que le seul moyen pour réaliser une réservation est de passer par le CTA ou de réaliser l’acte de conversion. 

La manipulation à travers le sentiment d’urgence

Ce dark pattern consiste à éprouver un sentiment d’urgence chez le visiteur, à travers des effets graphiques stimulants. Cette ruse incite l’utilisateur à prendre urgemment une décision et à passer rapidement à l’action, avant l’expiration de l’offre.

Parmi les pratiques de manipulation utilisées dans ce dark pattern, on citera par exemple : 

  • Le ton d’urgence ou FOMO (Fear of Missing Out), à l’exemple de : Plus que 24h avant l’expiration de l’offre.
  • La limitation de la disponibilité ou de la quantité du produit à une durée déterminée.
  • L’utilisation d’une couleur chaude et captivante, comme le rouge, pour marquer le bouton ou le lien de l’action envisagée.
  • L’intégration d’une micro-animation pour attirer l’œil du visiteur, comme la vibration et le survol, etc.

Le sentiment d’urgence et l’effet de rareté disposent d’une grande influence sur les décisions d’achat des consommateurs. Pour cette raison, ces techniques marketing sont très courantes dans la vente en ligne; notamment lors des périodes des soldes, des blacks friday, des promotions, etc. Ce modèle est aussi employé par les sites de réservation de voyage en ligne, à l’instar de Booking.com. Par exemple, ce site utilise : 

  • Des messages stimulants qui évoquent la rareté, comme “il ne reste qu’une seule chambre”, et le sentiment d’urgence, comme “Vous l’avez manqué”, “offre en grande demande”.
  • La couleur rouge pour capter l’attention du visiteur et l’inciter à passer à l’action. 

Friend spam

Ce dark pattern a été essentiellement employé par le fameux réseau social LinkedIn. Ce réseau social professionnel force le visiteur à renseigner son mail ou lui accorder la permission d’accéder à son compte sur un autre réseau social. Cela, dans l’objectif de bombarder ses contacts par des spams afin de les inciter à s’inscrire à ce média social.

Lorsque LinkedIn était encore méconnu et qu’il n’attirait pas d’abonnés, il s’est dirigé vers ce dark pattern pour augmenter sa notoriété. Néanmoins, cette technique trompeuse a coûté cher à LinkedIn, qui s’est retrouvé obligé de payer une amende de 13 millions de dollars (2013).

La continuité forcée / reconduction tacite

Cette technique trompeuse est utilisée principalement par les plateformes qui proposent des essais gratuits de leurs services, à l’instar de Netflix et des plateformes de streaming. Ces sites proposent des essais qui ne sont pas réellement gratuits et qui finissent par la soustraction d’un montant de la carte de crédit de l’utilisateur, en le prévenant de manière très discrète de la date limite de la gratuité. Ce dernier continue à utiliser le service sans l’arrêter et sans être conscient qu’il va payer une facture à la fin. 

La publicité déguisée

Cette technique de manipulation est couramment employée par les plateformes de streaming et de téléchargement. Elle consiste à insérer une publicité au sein du contenu, comme si elle en fait partie naturellement. Notamment, dans certains sites, on place le bouton “Télécharger” dans la zone de la publicité, afin de rediriger le visiteur vers la page correspondante.

Confirmshaming

Le confirmshaming est un dark pattern de manipulation qui joue sur les émotions du visiteur, en utilisant la magie des mots. Par exemple, on peut utiliser ce pattern dans un site de vente en ligne de livres, pour coincer l’internaute entre deux choix : 

  • Il achète le livre pour s’initier à la programmation web, par exemple.
  • Il abandonne l’offre, on lui demande si il est sûr de ne pas “vouloir apprendre un métier d’avenir.”

Cette technique de manipulation vise à culpabiliser l’internaute de manière douce et humoristique ainsi qu’à déclencher un achat ou une inscription.

Appâter et bifurquer (Bait and switch)

Ce dark pattern abusif fait appâter le client avec un résultat et le surprend, par la suite, par un autre résultat complètement différent. L’exemple le plus illustratif de cette technique illusoire est la pratique que Microsoft a adoptée pour leurrer l’utilisateur qu’en cliquant sur la croix “X”, il va fermer la fenêtre contextuelle. Alors que cette action vise en réalité à lancer une mise à jour. 

Microsoft a joué sur le fait que les utilisateurs sont habitués à interpréter le symbole “X” comme un raccourci pour quitter une boîte de dialogue et a détourné cela pour autre fin, éventuellement indésirable. Ce qui a entraîné l’insatisfaction d’une large communauté de ses usagers.

Les frais cachés

Ce design trompeur consiste à dissimuler le prix total d’un service et à afficher uniquement le prix initial du service, en amont du paiement en ligne. A la fin de ce processus, le client sera surpris par le prix gonflé du service, auquel on a ajouté certains frais supplémentaires, tels que les frais de livraison, les taxes, etc.  Mais ayant déjà réalisé un long parcours, il acceptera le prix. Cela peut être constaté sur certains sites de ventes de billets d’avion.

Les bandeaux cookies

Les bandeaux cookies désignent des interfaces de consentement pour inciter le visiteur à autoriser les cookies, ou à choisir les traceurs à activer, pour pouvoir poursuivre sa navigation sur le site. 

Certains sites dirigent l’utilisateur vers une autre page pour paramétrer ses préférences. Ou bien, ils proposent des interfaces dépourvues du bouton “Refuser”, ou qui contiennent uniquement le bouton “Accepter”. Dans le contexte d’un site d’autorité qui délivre une information pertinente ou un produit/service efficace, le visiteur finira par accepter les cookies.

Les questions pièges

Ce design intriguant consiste à poser des questions déroutantes dans un formulaire, pour tirer des réponses du visiteur qui ne sont pas en phase avec ce qu’il veut dire réellement. En faisant une petite relecture de ses réponses, ce dernier peut remarquer qu’il a intentionnellement répondu à une chose, alors que les questions portent sur d’autres choses. L’exemple le plus courant est l’inscription au newsletter : “Ne cochez pas cette case pour recevoir notre newsletter”.

Mot de la fin

Les darks pattern consiste à employer des techniques de manipulation, sur une application ou un site web, pour intriguer l’utilisateur et l’obliger à réaliser des tâches allant contre son intérêt ou volonté.

Ces modèles de conception reposent sur des interfaces utilisateur trompeuses qui exercent une sorte de manipulation psychologique pour réaliser les objectifs commerciaux ou marketing. C’est ce qui ne correspond pas au principe de l’UX design qui met en premier plan la satisfaction de l’utilisateur et lui donne le contrôle de ses actions.

Il existe plusieurs pratiques confuses qui sont utilisées dans un dark pattern, à l’exemple du sentiment d’urgence, les questions pièges, les frais cachés, la publicité déguisée, etc.

ux vs cx

Quelle différence entre UX (expérience utilisateur) et CX (expérience client) ?

L’expérience utilisateur (User eXperience : UX) et l’expérience client (Client eXperience) présentent certaines similarités qui procurent une confusion entre ces 2 concepts.

En effet, l’UX vise à améliorer la satisfaction de l’utilisateur et à lui offrir une excellente expérience du produit/service. Également, l’expérience client vise à optimiser tous les aspects de l’expérience du client que ce soit au niveau de son interaction avec le produit ou avec la marque.

Par contre, l’expérience client est un concept plus étendu que l’expérience utilisateur, qui englobe l’UX. Découvrez dans ce qui suit plus d’infos concernant les différences entre l’UX et la CX.

Qu’est ce que l’UX ?

L’UX s’intéresse à l’aspect psychologique de l’expérimentation du produit/service. Cela concerne toutes les émotions, les sentiments et les perceptions de l’utilisateur à propos de l’efficacité du produit/service et de la facilité de son usage. 

La notion d’UX découle généralement du développement des nouvelles technologies. Pour cette raison, elle est généralement liée aux produits numériques tels que les sites internet, les applications web et mobile, ainsi que les logiciels. 

Toutefois, vu les retours positifs générés par l’application d’une bonne UX, certaines entreprises, en dehors du secteur digital, n’hésitent pas à faire appel aux compétences des UX designers pour leur réaliser une conception UX optimale. Lorsque la démarche s’applique aux services, on appelle cela le service design. Cela dans le but de créer un produit performant qui garantit de gagner la satisfaction de leurs clients et de susciter l’intérêt de nouveaux prospects. 

L’expérience utilisateur mise sur compréhension approfondie des comportements, des besoins et des soucis des utilisateurs. Cela dans l’objectif d’améliorer les aspects défectueux dans le fonctionnement et l’usage du produit et pour répondre aux mieux aux attentes de ces derniers. Cette optimisation permet aussi de s’aligner aux objectifs commerciaux de l’entreprise.

Une bonne UX génère une meilleure satisfaction client et se traduit par la création d’un produit/service ayant ces qualités : 

  • Utile : le produit répond efficacement au besoin décelé.
  • Utilisable : le produit doit être facile à utiliser.
  • Désirable : le produit doit évoquer l’empathie, la curiosité et l’appréciation de l’usager. 
  • Trouvable : pour un produit digital, à l’exemple d’un site internet, il doit être facilement trouvable sur la toile, notamment grâce à une stratégie SEO bien élaborée. De plus, il doit offrir une navigation facile et fluide.
  • Accessible : le produit doit être facilement accessible aux personnes handicapées.
  • Crédible : le produit doit susciter la confiance des clients.

Le facteur émotionnel est un élément difficile à mesurer, à l’opposé des autres données quantitatives telles que la fréquentation d’usage, le nombre de clics, le nombre de visites d’une page, etc. Pour cette raison, l’expérience utilisateur regroupe plusieurs théories et concepts pour bien analyser l’aspect émotionnel lors de l’usage du produit, comme la recherche UX, l’architecture de l’information, l’UI design, l’Interaction Design (IxD), les web analytics, etc.

C’est que la CX ?

La CX se concentre sur toutes les interactions du client avec le produit/service et avec l’ensemble de l’entreprise, dans une dimension plus large par rapport à l’expérience utilisateur. 

La CX s’intéresse à la perception du client de l’expérience tirée avant, pendant et à la fin de son parcours d’achat. Cela en examinant plusieurs aspects tels que les points de contact (point de vente physique, site web, téléphone, réseaux sociaux, etc), la stratégie publicitaire, la réputation de la marque, le service client, etc.

L’expérience client offre à l’entreprise une idée plus claire de ce que ses clients pensent de la performance de ses services/produits, de sa politique de communication, de ses valeurs, etc. 

Ainsi, elle sera capable de définir les meilleures pistes d’amélioration pour renforcer leur adhésion à sa marque. Grâce à une expérience client réussie, l’entreprise parvient à :

  • Maximiser la fidélisation du client, 
  • Booster son chiffre d’affaires, 
  • Renforcer son image de marque, 
  • Accroître la valeur vie client (Customer Lifetime Value), 
  • Attirer de nouveaux clients,
  • Transformer les clients fidèles en prescripteurs pour recommander sa marque sur un spectre plus large. Ce qui permet de développer sa notoriété. 

La différence entre UX et CX

L’expérience client intègre l’expérience utilisateur et vise à optimiser l’expérience du client sur une perspective plus large qui dépasse l’expérience du produit. Pour cette raison, on observe les différences qui suivent.

Une différence dans les rôles du CX designer et UX designer 

Le rôle de l’UX designer

L’UX designer se charge de l’optimisation de l’interaction et du flux d’utilisation du produit, afin de simplifier le parcours utilisateur et de lui assurer une agréable UX. 

Dans ce sens, le designer UX se base dans sa conception sur une approche centrée sur l’utilisateur (User Centered Design : UCD) qui impose l’immersion totale de ce dernier en amont du projet. Cette approche met le focus sur les sensations, les impressions et les pensées que procure l’interaction entre l’utilisateur et le produit.

Le concepteur UX doit maîtriser toutes les fonctionnalités offertes par le produit et avoir une connaissance approfondie de la perception de l’utilisateur de l’efficacité de ce dispositif. A cet effet, ce professionnel se concentre sur ces éléments:

  • Le pourquoi : pour définir les motivations qui incitent l’utilisateur à opter pour ce produit.
  • Le quoi : pour définir les fonctionnalités du produit.
  • Le comment : pour indiquer le design idéal à adopter pour assouvir les besoins de l’usager et développer un produit efficace.

Pour accomplir ce rôle, le concepteur UX réalise plusieurs activités que ce soit individuellement ou en collaboration avec ses collègues de l’équipe UX, telles que la recherche utilisateur, l’établissement des personas, l’élaboration des maquettes, des wireframes et des prototypes, le reporting, etc,  

Le rôle du CX designer

Concernant la CX, le designer CX se penche sur l’optimisation de la relation entre le client et l’entreprise dans sa globalité. A cet effet, il passe en revue toutes les interactions qu’il entretient avec cette organisation, y compris le produit lui-même, la stratégie marketing, le service après vente (SAV), la politique des prix, le processus de livraison, la stratégie de vente, etc.

Dans le but d’instaurer une relation durable entre le client et l’entreprise, le CX designer est amené à travailler sur l’optimisation de plusieurs points, comme :

  • L’amélioration du processus d’intégration et d’acquisition des clients, 
  • L’optimisation de l’accessibilité et de l’usage du produit, 
  • Le renforcement de la communication entre le client et l’entreprise, en utilisant les canaux de communication les plus privilégiés par les clients et en développant en continu les moyens adoptés pour échanger avec ces derniers.

Pour y parvenir, le CX designer travaille en étroite collaboration avec son équipe hétéroclite pour mettre en ordre les priorités et explorer ensemble les meilleures solutions pour solutionner les problèmes complexes. 

Le CX designer est tenu de défendre la voix client. De ce fait, il effectue des recherches récurrentes et formule des hypothèses qu’il analyse et optimise de manière itérative. A cet égard, il crée et emploie différents types de documents pour illustrer la vue d’ensemble de l’expérience client, comme les présentations, les visualisations de données, les cartographies du parcours client, etc.

La collecte des feedbacks des clients et l’étude rigoureuse du marché sont aussi indispensables, afin de comprendre parfaitement les attentes du public cible et de plaider judicieusement la voix du client.

Une différence dans les métriques utilisées pour mesurer l’UX et la CX

Dans le but d’évaluer l’expérience de la marque, les CX designers emploient des métriques relatives au nombre de clients retenus ou perdus, pour mesurer le niveau de leur satisfaction et fidélisation, tels que :

  • Le taux de désabonnement, 
  • Le taux de rétention, 
  • Le score de satisfaction client (CSAT), 
  • Le Net Promoter Score relationnel (NPS).

Les UX designers, quant à eux, utilisent d’autres métriques pour évaluer la qualité de l’interaction avec le produit et le niveau d’adaptation de ce dispositif aux attentes et aux contraintes des utilisateurs. Cela concerne par exemple : 

  • Le test utilisateur, 
  • L’A/B testing, 
  • Les heatmaps ou les cartes de chaleur, comme l’eye tracking, le click tracking et le scroll tracking
  • Le questionnaire SUS ou System Usability Scale.
  • La Guerilla test, etc.

Une différence au niveau de la cible visée (utilisateur ou client)

Le rôle du designer UX est de façonner une meilleure expérience à l’utilisateur du produit. Donc, ce professionnel cible les utilisateurs qui représentent les personnes qui expérimentent le produit ou qu’ils l’utilisent déjà. 

Par contre, le designer CX cible le client qui désigne tout acteur interagissant avec l’entreprise, que ce soit un prospect, un client fidèle, un partenaire, ou un utilisateur final. 


 

Mot de la fin

L’UX et la CX se rejoignent sur une composante fondamentale qui est l’utilisateur (ou le client) qui se place au centre des stratégies de ces deux notions. Malgré leur complémentarité, l’UX et la CX présentent certaines différences.

La CX contourne l’expérience du client à toutes les étapes du parcours d’achat dès la phase de découverte, jusqu’aux phases qui suivent l’étape de décision et l’acte d’achat, comme le SAV. Dans cette optique, la principale différence que l’on peut remarquer est que la conception UX se concentre sur le lien entre l’utilisateur et le produit, alors que la conception CX s’intéresse à la relation qui relie le client à la marque.

D’autres différences peuvent être dépistées au niveau des rôles accomplis par les designers UX et les designers CX et les outils et les métriques qu’ils utilisent pour optimiser l’expérience de la marque ou du produit.

roadmap UX

Comment créer une roadmap UX et produit avec efficacité ?

La roadmap UX & produit est une représentation de plus haut niveau qui offre à l’équipe UX et à toutes les parties prenantes une vue d’ensemble de l’état du développement du produit, des objectifs et des défis futurs à soulever.

En amont du projet, la roadmap UX & produit fédère l’équipe interfonctionnelle autour d’une même vision globale du produit. Elle permet aussi de cartographier de manière claire les thématiques, les fonctionnalités et les ressources à engager à cet effet.

L’élaboration de la feuille de route s’effectue par la participation de tous les membres de l’équipe interfonctionnelle impliqués, suivant certaines étapes et en déployant les outils dédiés.

Un aperçu sur la roadmap UX & produit 

La roadmap UX & produit est une schématisation graphique et textuelle structurée, explicite et aisément compréhensible par toutes les parties prenantes. 

Cette feuille de route donne à ces dernières une vision de niveau supérieur : 

  • Des besoins à satisfaire et des moyens requis à cet effet.
  • Des futurs objectifs à atteindre et le temps prévu pour les atteindre.
  • De l’ensemble du processus de développement du produit et de la ligne directrice commune à adopter, pour réaliser les buts envisagés.

Dans cette optique, la feuille de route de produit revêt une grande importance pour :

  • Aider l’équipe UX à s’adapter convenablement aux objectifs à réaliser.
  • Prioriser les tâches à accomplir, dans le but d’assurer une meilleure cohérence dans l’avancement sur le projet.
  • Fluidifier et renforcer la communication entre les parties prenantes. Grâce à la roadmap UX & produit, l’entreprise peut être rassurée que toutes les équipes impliquées sont alignées sur les mêmes objectifs et qu’elles partagent la même compréhension des fonctionnalités à implémenter.

Cette cartographie est élaborée à travers une collaboration interfonctionnelle entre les départements impliqués (l’équipe UX, l’équipe de vente, l’équipe marketing, le chef d’entreprise, etc). Cela dans l’objectif de faire participer tous les intervenants dans le projet et de créer ensemble la vision du produit.

Le contenu d’une roadmap UX & produit 

La feuille de route produit et un outil de travail et un support de communication efficace pour délivrer une information pertinente à l’équipe interfonctionnelle, à travers un document qui renferme les rubriques suivantes : 

  • Les dates de livraison prévues : elles sont exprimées avec intervalles de réalisation larges (mensuels ou trimestriels, voire semestriels), puisqu’il s’agit de dates prévisionnelles.
  • Les objectifs à poursuivre. Cela concerne notamment les objectifs business, de collaboration, de rentabilité, etc.
  • Les thématiques : elles décrivent de manière générale les principales problématiques à résoudre, telles que l’augmentation de trafic, l’amélioration du taux de conversion. Cela permet de mettre en lumière les fonctionnalités à mettre en ligne pour combler les problématiques définies. 
  • Les principaux indicateurs de performance clés (ou KPI) qui permettent de pondérer l’efficacité de réalisation d’un objectif déterminé.

6 étapes efficaces pour créer une UX roadmap produit 

 

1 – Définir le périmètre de la roadmap UX & produit 

A ce stade, il convient d’identifier les différents acteurs qui participent de manière directe ou indirecte au processus de développement du produit, tels que :

  • Les utilisateurs ciblés.
  • Les parties prenantes, comme les investisseurs, les partenaires, l’équipe marketing, etc.
  • Les clients

L’élaboration de la roadmap UX & produit est avantageuse pour tous les acteurs du produit, puisqu’elle leur permet d’anticiper et de planifier leur futures activités : 

  • L’équipe UX peut constituer une connaissance plus solide du client ciblé et identifier plus efficacement les besoins de ce dernier. Ainsi, elle peut affiner sa démarche de conception centrée sur l’utilisateur, afin de répondre convenablement aux exigences exprimées.
  • L’équipe marketing peut en profiter pour planifier la stratégie marketing appropriée aux objectifs fixés.

La définition du périmètre du produit permet de répondre à certaines questions cruciales, comme : 

  • Quels sont les objectifs que l’entreprise vise à atteindre ?
  • Quelle est la cible qu’elle envisage d’aborder ?
  • Quelle est la valeur ajoutée apportée par le produit ?
  • Quels sont les concurrents à affronter ?

La bonne identification du périmètre du produit permet de définir les thématiques et les fonctionnalités sur lesquelles l’équipe doit se concentrer pour assurer la bonne mise en œuvre de la stratégie produit. 

 

2 – Définir les objectifs

Les objectifs prévus découlent principalement de la stratégie de l’entreprise et de la vision du produit. Une fois que ces deux facteurs sont parfaitement clarifiés, la définition des objectifs devient plus facile et plus claire à tous les intervenants.

Cette phase prépare le chemin pour l’identification des moyens et des ressources requises pour la mise en place des fonctionnalités convenues. Pour y parvenir, il est recommandé de connaître profondément le profil des utilisateurs ciblés, afin de comprendre leurs besoins. Dans ce but, il est pertinent de répondre à ces questions : 

  • Pourquoi les clients doivent-ils s’intéresser au produit ?
  • Quels problèmes ces clients rencontrent ?
  • Quels sont leurs principaux besoins ?

Les réponses recueillies aident considérablement à déterminer les objectifs poursuivis de l’expérience utilisateur. Notamment, cela permet de définir pourquoi et comment la roadmap UX & produit sera profitable à l’entreprise pour réaliser ses objectifs.

 

3 – Prioriser les thématiques

A cette étape, il s’agit d’identifier les thématiques (ou initiatives) stratégiques à aborder dans la feuille de route et les objectifs associés. Par la suite, il sera possible de déterminer les fonctionnalités stratégiques que l’équipe doit réaliser. A noter que chaque thématique peut déboucher sur plusieurs fonctionnalités.

Étant donné que la roadmap UX & produit vise à mettre en place une ligne directrice pertinente pour améliorer la performance du produit, cette représentation accorde une attention particulière à l’optimisation de l’expérience utilisateur sur tous les plans. Cela concerne par exemple, le design UI, les interactions avec l’interface utilisateur, l’architecture de l’information, etc.

 

4 – Évaluer les résultats obtenus

Cette étape consiste à évaluer les résultats atteints et les confronter aux objectifs prévus. Cela dans le but d’affiner la roadmap et de repérer les défauts à corriger, ainsi, les utilisateurs de cette cartographie peuvent passer proprement à l’itération suivante.

Il est important d’établir un calendrier de suivi rigoureux qui aide l’équipe produit à suivre le rythme de la mise en œuvre de l’UX road map et de la bonne exécution des initiatives énoncées dans ce document.

 

5- S’équiper des bons outils pour faciliter la création de la roadmap

Dans un souci de simplification de la création de l’UX road map, il est recommandé d’avoir recours aux outils dédiés, tels que :

  • L’impact mapping : est un outil de planification pratique et facile à comprendre et à appliquer. Cette technique vise à trouver le plus court chemin qui mène vers l’objectif envisagé. A cet effet, cette technique permet d’identifier, de manière visuelle, les ressources et la manière de les exploiter, les acteurs impliqués et les fonctions qu’ils doivent remplir pour atteindre le but défini.

Cet outil collaboratif est très efficace pour partager une vision unique de la stratégie du produit et mettre en valeur les fonctionnalités qui offrent une véritable valeur ajoutée, de manière simple et ludique.

  • Le story mapping : cet outil sert à définir les fonctionnalités du produit et le parcours utilisateur associé, selon le contexte sous-jacent : la création d’un nouveau produit ou la refonte ou l’optimisation d’un produit existant. 

Cette technique met l’accent sur les besoins des utilisateurs et permet d’optimiser la priorisation des fonctionnalités définies pour répondre à ces exigences.

Les outils et les logiciels de création des feuilles de route des produits simplifient considérablement ce processus et font gagner l’équipe interfonctionnelle du temps et de l’énergie.

Vous pouvez également consulter notre article Prioriser les fonctionnalités : Le guide des framework & roadmap product

 

6 – Mettre à jour régulièrement l’UX roadmap produit

La roadmap UX est un outil évolutif qui change conformément à l’évolution du produit. Ce changement dépend aussi de plusieurs autres facteurs, tels que l’évolution des besoins des utilisateurs, le développement technologique accéléré et les évolutions durables des pratiques des concurrents.

Pour ces raisons, la création et la modification des UX roadmaps produits se font de manière itérative et régulière, tout au long du cycle de développement. Dans ce sens, il est intéressant d’effectuer constamment de la recherche  utilisateur concluante, afin de déceler les nouveaux besoins des clients et d’ajuster l’UX roadmap en fonction de ces données.

 

Mot de la fin

La roadmap UX & produit est une représentation visuelle claire et compréhensible des objectifs futurs à atteindre. Elle offre à toutes les parties prenantes une vision commune de l’évolution du produit et des différents problèmes à résoudre sur une période étendue.

La feuille de route produit assure une vue d’ensemble des interventions de tous les départements impliqués dans le projet. Pour cette raison, la création de ce document s’effectue à travers la participation interfonctionnelle de ces acteurs. Ces derniers collaborent ensemble pour fixer les grandes lignes de l’UX road map produit et les objectifs à atteindre sur le long terme.

Dans l’objectif de créer une roadmap efficace, l’équipe interfonctionnelle doit préalablement définir le périmètre de ce document, les thématiques, les fonctionnalités et les ressources à engager pour atteindre les objectifs fixés. Ces étapes doivent être complétées par un suivi régulier, afin d’optimiser la road map de manière itérative et de l’aligner sur les nouvelles contraintes du produit.

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

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Quelle est la différence entre UX Design et UI Design ?

L’UX design (User eXperience design) se concentre sur la dimension humaine de l’expérience utilisateur (User eXperience), qui inclut les émotions, la psychologie et la compréhension des besoins de l’usager. L’approche de l’UX design est fondée sur une conception centrée sur l’utilisateur, dans le but de concevoir un produit digital utile, permettant à ce dernier d’atteindre efficacement son objectif. 

Par ailleurs, l’UI design (ou User Interface design) concerne l’environnement graphique qui rassemble tous les éléments visuels de l’interface UI, avec lesquels l’utilisateur interagit. Cela dans l’objectif de concevoir une interface homme-machine ergonomique et lisible, qui permet de proposer une expérience satisfaisante pour son usager. 

Bien que ces deux concepts soient souvent confondus, il est pertinent de les différencier, afin de valoriser judicieusement chaque approche.

Un aperçu sur l’UX design 

L’UX design repose sur une conception user-centric (orientée utilisateur) dans l’objectif de créer une bonne expérience utilisateur. A cet effet, le design UX se base sur plusieurs concepts qui garantissent un parcours utilisateur plus efficace et fluide, tels que : 

  • L’ergonomie IHM : désigne un corps de connaissances variées pour étudier de manière scientifique la relation entre l’homme et l’interface digitale, afin de parvenir à créer une interaction plus naturelle entre les deux parties. 
  • Le design : avant de se préoccuper des aspects graphiques, l’UX designer, en ajoutant la dimension humaine au processus de conception, va débuter en se préoccupant des besoins. Cela permet de créer des interfaces graphiques non seulement agréables esthétiquement, mais surtout efficaces au niveau fonctionnel.

Grâce à un design fonctionnel, on évite que l’utilisateur soit dérouté dans son parcours et on assure qu’il atteint facilement son objectif.  

  • L’utilisabilité : définit la capacité d’un système interactif à être utilisé facilement et à permettre à l’utilisateur de réaliser efficacement les tâches envisagées. C’est pourquoi cette notion se base sur ces critères : 
  • Efficacité : définit le niveau d’atteinte de l’objectif prévu sans heurt.
  • Efficience : évalue le niveau de l’exécution de la tâche avec le minimum de ressources.
  • Satisfaction : évalue le niveau de satisfaction de l’utilisateur concernant son expérience.

Compte tenu de ces principes, le design centré sur l’humain permet de rendre le système interactif plus :

  • Utile : qui assure la réalisation de l’objectif escompté en toute souplesse.
  • Utilisable : qui assure une utilisation facile.
  • Crédible : qui procure la confiance de l’usager
  • Désirable : qui évoque l’envie de l’utilisateur d’utiliser le dispositif digital.
  • Accessible : qui garantit que l’information soit accessible à toutes les catégories d’utilisateurs ciblés, particulièrement les personnes en situation de handicap.
  • Valorisable : qui capte l’intérêt de l’utilisateur à travers une valeur ajoutée qui distingue le produit de l’existant.

Pour créer une expérience utilisateur exemplaire, on ne peut pas perdre de vue l’aspect graphique de l’interface IHM, qui influence considérablement la perception de l’usager de la performance du produit numérique.

Un aperçu sur l’UI design 

L’UI design est un facteur éminent pour la réussite des dispositifs digitaux : site internet, application mobile, logiciel, etc. Cette approche concerne la structuration et le maillage entre les différents éléments graphiques qui composent l’interface utilisateur. Cela correspond par exemple aux : images, couleurs, boutons, textes, animations, charte graphique, typographie, etc. 

A l’instar de l’UX design, le design UI impacte le niveau de satisfaction de l’utilisateur. En effet, une interface graphique avec un visuel actuel et séduisant augmente les chances d’encourager l’usager à s’immerger plus profondément dans le dispositif digital.

Le design UI correspond à la dimension graphique de l’interface, pour créer une interaction plus intuitive, plus conviviale et plus souple. Ce qui permet de créer un lien plus naturel avec le dispositif numérique et assure une excellente UX.

La collaboration entre les UX designers et les UI designers est de mise pour que ces derniers puissent baser leur conception sur une approche user-centric, alignée sur les besoins de l’usager. Grâce à une analyse minutieuse du modèle mental de ce dernier et de ses comportements par les designers UX, les designers UI peuvent créer un design ergonomique qui permet à l’utilisateur d’atteindre facilement son but. 

La complémentarité entre l’UX design et l’UI design ne cache pas certaines différences qui les distinguent. C’est ce que nous allons détailler dans ce qui suit.

La différence entre UX design et UI design 

L’expérience utilisateur peut être schématisée sous forme d’un iceberg, où le design UI représente la face apparente de cette structure et l’UX design est sa face immergée.

L’UI design : la face visible de l’expérience utilisateur

Étant donné que l’interface graphique assure le premier contact avec le système interactif, il est important qu’elle soit parfaitement structurée et fonctionnelle. Dans ce sens, l’UI design se concentre sur la conception graphique de l’interface et de tous les composants visuels qui assurent le dialogue entre l’utilisateur et le système. Cela dans l’objectif de jouer sur les émotions sur ce dernier et de stimuler son empathie pour renforcer son engagement.

Dans l’objectif de créer un UI design percutant, il est important de prendre en considération les éléments suivants :

  • La cohérence pour éviter la distraction de l’utilisateur. En effet, il faut éviter de diriger ce dernier d’une page au design minimaliste vers une autre page plus chargée d’information, car cela peut générer une mauvaise impression chez l’utilisateur et le décourager à utiliser le produit digital.
  • La typographie doit être en harmonie avec la charte graphique de l’entreprise et adaptée au profil de la cible visée. Avec l’accroissement constant du nombre d’utilisateurs sur mobile (5,22 milliards de mobinautes dans le monde en 2021), il devient indispensable de choisir une typographie parfaitement lisible sur les écrans réduits des appareils mobiles.
  • L’animation est un moyen pratique pour créer une interaction plus conviviale et une expérience utilisateur plus amusante. C’est aussi une solution efficace pour inciter l’usager à concrétiser des actes de conversion.

Grâce à ces éléments, le designer UI peut concevoir des interfaces graphiques performantes qui permettent de susciter des émotions positives chez l’utilisateur.

L’UX design : la face cachée de l’expérience utilisateur 

L’objectif de l’UX design est de façonner une expérience utilisateur percutante qui permet de gagner la satisfaction des utilisateurs et de réaliser les objectifs de l’entreprise. A cet effet, cette approche rassemble plusieurs disciplines et fédère les compétences de plusieurs experts (UX researcher, UX designer, architecte de l’information, UX Writer, ergonome IHM, etc) pour réaliser une étude efficace de la perspective émotionnelle et psychologique de l’expérience utilisateur. Cela concerne par exemple :

La recherche utilisateur (ou UX Research) 

La recherche utilisateur repose sur des méthodes de recherche quantitatives et qualitatives, pour analyser rigoureusement les comportements de l’utilisateur dans un contexte réel d’usage du produit/service digital. Cela dans le but de comprendre pleinement son profil et de dégager les points forts et faibles qui débouchent sur une bonne ou une mauvaise expérience utilisateur. 

L’élaboration des personas 

Les personas désignent les profils clés des utilisateurs types, à qui serviront à guider la conception. Ces archétypes aident le designer UX à mieux cerner les besoins réels du public ciblé et à fonder sa conception sur ses attentes.

Le persona offre à l’équipe d’UX design une vue commune des besoins à traiter et favorise la prise des décisions les plus adéquates pour créer une excellente expérience utilisateur. 

La conception des wireframes et des prototypes interactifs

Le wireframe et le prototype sont les dispositifs requis pour concevoir le squelette de l’interface digitale et ses principales fonctionnalités. Ces modèles seront affinés de manière itérative lors des tests utilisateur ( ou tests d’utilisabilité). Ce qui permet d’aboutir à la conception d’interfaces ihm plus fidèles au besoin énoncé et qui sont prêtes à passer directement à l’étape de développement.

Le design d’interaction 

Le design d’interaction regroupe tous les éléments : mots, son, animation, icônes, images, etc, qui composent l’interaction entre l’homme et l’interface. Ces éléments assurent de transmettre l’information de manière plus fluide et de guider l’utilisateur en toute cohérence dans son parcours. 

Cette approche est parmi les fondements essentiels de la conception d’une expérience utilisateur plus plaisante, qui rend le produit digital plus désirable.

Le test utilisateur

Le test utilisateur (ou test d’utilisabilité) est le moyen idéal pour analyser scrupuleusement comment les utilisateurs interagissent avec le système interactif. Cela permet d’explorer les différents points de friction qui procurent l’insatisfaction de ces derniers, outre les axes d’optimisation à exploiter pour rendre l’expérience utilisateur plus intéressante.

Le test d’utilisabilité consiste à tester le dispositif numérique par plusieurs utilisateurs et peut être opéré avec ou sans modérateur, en présentiel ou en ligne. Les UX designers mettent en place ce test de façon itérative, pour améliorer progressivement la performance du produit digital, en se basant sur les recommandations des utilisateurs. 

Mot de la fin 

Bien que l’UX design et l’UI design soient indissociables et complémentaires, il faut être conscient que ces deux disciplines sont concrètement différentes et chacune d’elles dispose de ses propres moyens et techniques pour réaliser le même objectif : la création d’une expérience utilisateur typique.

L’UX design met en valeur l’aspect émotionnel et fonctionnel de l’interaction avec l’interface utilisateur, dans le but de concevoir un produit efficace et facile d’utilisation, qui garantit d’optimiser la fidélisation et la rétention de ce dernier. 

La conception UX se réfère aux compétences d’une équipe pluridisciplinaire, qui renferme des UX designers, des architectes de l’interaction, des architectes de l’information, etc, pour assurer la bonne mise en œuvre de la démarche UX.

De l’autre côté, l’UI design s’intéresse à l’aspect visuel de l’interface UI et à tous ses composants graphiques : couleurs, polices, mise en page, etc, pour façonner une interface efficace et agréable visuellement. L’interface utilisateur doit assurer une interaction interactive et une navigation fluide, permettant à l’usager d’atteindre facilement son objectif. 

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

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