AI et UX Design

L’IA appliquée à l’UX Design : avantages et limites

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle (IA) s’est frayée une place dans presque tous les secteurs d’activité et industries, allant de la médecine au design. L’intégration de l’IA sert notamment à automatiser les processus, améliorer l’efficacité et le rendement et réduire les coûts, les délais et les erreurs humaines. Cette expansion est visible aussi au sein de l’industrie de la transformation numérique, qui utilise quant à elle l’intelligence artificielle spécifiquement pour améliorer l’expérience utilisateur.

En effet, les possibilités que proposent l’IA et les systèmes de Machine Learning (ML, apprentissage automatique en français) dans la conception UX sont très en vogue depuis quelque temps. L’IA fait désormais partie intégrante des processus de design UX.

Une enquête menée par la plateforme de recherche UX UserZoom a dévoilé que 80% des cadres UX pensent que la conception UX et l’IA sont l’avenir de l’expérience utilisateur. Ce chiffre n’était que de 66% en 2019.

Cette affirmation se traduit chez les entreprises et agences de design par un fort intérêt pour cette technologie et son utilisation dans les différents processus. L’objectif de cette course vers l’adoption de l’IA est de rendre l’UX des produits et services plus intuitive.

Quels sont les avantages, mais aussi les limitations de l’IA en UX design

Les avantages de l’IA en design UX

L’IA peut efficacement se mettre au service des UX designers. Elle présente des avantages conséquents pour la conception de l’expérience utilisateur et fait désormais partie intégrante de certains processus de design UX. 

Voici quelques-uns des atouts clés que présente l’IA en faveur de l’UX design. 

La prise de décisions : 

À certains égards, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (ML) ont des fonctions similaires à la conception UX. Tous deux collectent les données, analysent les interactions des utilisateurs et peuvent prédire le comportement humain. Les chatbots, les voitures autonomes, les drones de livraison, Google Translate, Alexa et Siri sont tous des exemples parfaits d’intelligence artificielle collectant et utilisant des données pour fournir des services améliorés. Les progrès de l’intelligence artificielle et de la technologie du ML ont rendu possible le développement d’expériences utilisateur améliorées.

Ainsi, le recours à l’intelligence artificielle peut offrir des choix pertinents aux designers UX et les aider à prendre rapidement des décisions de conception. Les prédictions de ML sont basées sur des ensembles de données historiques et, pour les designers qui limitent le nombre de choix potentiels grâce à ces prédictions, les processus de prise de décision sont rendus simples et rapides pour l’utilisateur. 

L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique aident donc les concepteurs à tirer parti de l’automatisation dans leurs projets de conception de produits et d’applications, d’un point de vue décisionnel.

Alimenter les processus UX grâce à l’intelligence artificielle

Dans le domaine de la conception UX, l’intelligence artificielle ou l’apprentissage automatique peuvent désormais alimenter les processus UX allant de l’analyse des données à la création de livrables de conception.

La principale raison de l’utilisation de l’intelligence artificielle est de réduire le besoin d’attention humaine. Ainsi, les concepteurs UX peuvent utiliser l’intelligence artificielle pour à la fois améliorer le processus de conception UX et améliorer l’expérience utilisateur.
L’IA est également déployée en optimisation UX afin de consolider des liens Homme-IA. En effet, après avoir obtenu et analysé de grandes quantités de données des utilisateurs, une intelligence artificielle peut prédire de manière fiable le comportement humain, ce qui contribue au développement de la liaison Homme-IA et à la perfection de l’offre et son expérience. Les assistants vocaux tels que Siri et Alexa sont de parfaits exemples de consolidation des liens Homme-IA.

Analyser efficacement les données pour une conception UX efficace

Même si la conception UX est l’étape créative du processus de développement de produits, l’intelligence artificielle peut jouer un rôle majeur dans le design d’expérience utilisateur. En effet, les experts UX conçoivent leurs interfaces en se basant sur la recherche utilisateur (collecte d’informations) et l’analyse de données. Une fois confiée à une à une intelligence artificielle, l’analyse d’énormes quantités de données en un temps record devient possible, ce qui permet de générer des résultats utiles et bien fondés rapidement. Ainsi, l’IA permet d’optimiser l’UX grâce à des conceptions basées sur l’analyse efficace d’océans de données. 

Offrir de la valeur aux utilisateurs

Une application alimentée par l’IA se concentre sur la satisfaction des besoins précis des utilisateurs. L’intelligence artificielle peut être programmée pour offrir la meilleure expérience utilisateur en satisfaisant ces besoins précis. Ce faisant, les UX designers seront en mesure d’offrir une valeur ajoutée aux utilisateurs pour leur satisfaction. L’IA permet le ciblage des besoins afin d’aider et d’assister les gens dans leurs tâches pour leur rendre la vie plus facile et plus productive. Ceci se traduit forcément par une entreprise rentable.

La personnalisation intelligente de l’expérience utilisateur

Les utilisateurs sont plus toujours plus exigeants. Une bonne UI est un bon début, mais une interface personnalisée ouvre des opportunités intéressantes. Pour que les utilisateurs puissent se sentir privilégiés et sentir que leur interaction avec les marques est personnelle. Les utilisateurs ne risquent alors de choisir une marque parmi d’autres et lui vouer fidélité que lorsqu’ils éprouvent un sentiment de communication personnelle et personnalisée. Concrètement, au moins 73% des internautes se disent extrêmement ennuyés lorsqu’ils reçoivent un contenu non pertinent. Dans ce sens, l’IA sert à affiner le contenu présenté et à le personnaliser.
En effet, l’avantage le plus important que l’IA peut offrir est une personnalisation améliorée. La technologie utilise les données collectées par le système pour adapter le service aux besoins de l’utilisateur. Comme pour la confection d’un costume sur-mesure, l’UX est ciblée et mieux adaptée à chacun. 

Les limites de l’IA 

Tout ne peut être automatisé

L’intelligence artificielle n’est pas adaptée ou applicable à tous les processus de l’UX design. 

Certaines tâches impliquent certaines aptitudes exclusivement humaines que l’IA n’est pas en mesure de fournir. On peut notamment parler de capacité à l’empathie ou au raisonnement subjectif. 

Les machines ne peuvent pas s’adapter aux émotions ou motivations humaines, et ne sont pas en mesure de comprendre qu’il existe parfois une valeur intrinsèque au processus (par exemple, il procure de la dignité ou du plaisir), ou qu’il nécessite une évaluation subjective (décisions éthiques ou morales), ou qu’il a des conséquences de grande portée pour une partie des utilisateurs.

Ainsi, la plupart des tâches comportent des parties qui conviennent bien à l’IA et d’autres qui devraient être laissées aux humains. 

Les systèmes d’IA ne sont ni infaillibles ni parfaits

L’intelligence artificielle a encore un long chemin devant elle. Sur beaucoup de volets, les systèmes ne sont pas encore en mesure de se hisser à la hauteur du travail humain, même s’ils sont capables de fournir des solutions personnalisées dans une certaine mesure. Ainsi, l’intelligence artificielle n’est pas en mesure de remplacer l’apport humain. C’est une technologie à associer à l’expertise des UX designers pour leur faciliter les processus, mais en aucun cas elle n’est en mesure de les remplacer.

Sens de l’initiative inexistant

Les machines peuvent apprendre par elles-mêmes, mais elles sont incapables de penser par elles-mêmes, en plus de n’avoir aucune émotions ou valeurs morales. De la sorte, les systèmes de l’IA se contentent d’exécuter les programmes et sans pouvoir différencier et juger de manière pertinente. D’autant plus que le manque d’empathie souhaitable peut se révéler ennuyeux pour les utilisateurs, surtout que les machines ne disposent pas du bon sens que l’on attend des humains.

Dépourvus de tout sens de l’initiative, elles ne seront pas en mesure de prendre de décisions en rencontrant une situation qui leur est inconnue. Face à de telles situations, l’IA éprouvera des dysfonctionnements et ne fonctionnera pas correctement.

Absence de créativité

La créativité et l’imagination sont loin d’être les points forts de l’intelligence artificielle. Bien que les systèmes intelligents puissent aider les designers à concevoir et à créer, ils n’égalent en aucun cas la pensée humaine et sa capacité créative, son originalité et sa force d’improvisation. 

La force de l’être humain c’est sa raison. Nous sommes de nature des êtres intellectuels, créatifs, sensibles et émotionnels et consciencieux. Notre subjectivité, imagination et inventivité manquent complètement aux machines. Ainsi, les capacités intuitives inhérentes au cerveau humain ne peuvent pas être reproduites par les systèmes de l’IA. Ils se résument être strictement des outils intéressants et utiles à mettre au service de la créativité et de la pensée du designer UX. 

Des coûts élevés 

Le recours à l’intelligence artificielle en design -comme pour toute autre industrie- implique des coûts substantiels. Le déploiement, la maintenance et la réparation de cette technologie n’est pas sans prix.

Les logiciels de l’IA et du ML nécessitent une mise à niveau fréquente, sans quoi les systèmes intelligents ne pourront pas s’adapter aux besoins de l’environnement changeant ni devenir plus intelligents. 

Aussi, la procédure de récupération des codes perdus et de réinstallation du système en cas de panne majeure peut nécessiter beaucoup de temps et d’argent.

Conclusion

En dépit de certaines limites dont témoigne cette technologie en constante évolution, l’intelligence artificielle a un avenir très prometteur. Lorsque le plein potentiel de l’intelligence artificielle va se libérer, elle pourrait présenter des opportunités illimitées exploitables par les designers pour optimiser les processus de conception UX et l’expérience utilisateur par la même occasion.
Actuellement, le plus grand avantage de l’IA est sa capacité à délivrer une expérience utilisateur hautement personnalisée. L’IA est parfaitement en mesure de personnaliser le contenu et le cibler pour éviter le contenu non pertinent. Il s’agit d’une démarche qui aide des plateformes comme Netflix à atteindre un succès astronomique. 

Avec plus de perfectionnement, l’IA peut accompagner les designers dans leur quête de personnalisation suprême de l’expérience utilisateur. En effet, les possibilités sont multiples, et l’intelligence artificielle pourrait permettre aux designers UX d’offrir des conceptions ciblées et parfaitement personnalisées et personnalisables pour chaque utilisateur, au lieu d’offrir (comme actuellement) des produits génériques pour l’ensemble des utilisateurs.

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

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Les biais cognitifs à connaître en UX Design et UX Research

Un biais cognitif est un schéma de pensée renvoyant à des raisonnements incorrects ou à des préjugés ou fausses perceptions pour devenir par la suite une pensée logique.

Ce mécanisme systématique de la pensée résulte souvent d’un besoin urgent d’agir rapidement. Dans ce cas, on opte pour le biais cognitif comme un raccourci pour prendre une décision rapidement, sans engager un effort cognitif pour analyser une quelconque situation.

Le cerveau humain se fie aux croyances subjectives et aux émotions inconscientes, pour porter des jugements de manière rapide, surtout dans le cas d’une charge cognitive intense. 

Les biais cognitifs sont pris en compte dans l’UX design, dans le but d’étudier le modèle mental de l’utilisateur et d’anticiper ses comportements.

Pourquoi les biais cognitifs sont-ils importants en UX Design ?

Le cerveau humain cherche souvent le plus court chemin à emprunter pour résoudre une situation avec le moins de raisonnement possible. Ce mécanisme systématique conduit à une déviation de la pensée rationnelle de la réalité, ce qui donne lieu par conséquent au biais cognitif.

Le concept de biais cognitifs remonte au début années 70, dans le contexte des études des 2 psychologues : Amos Tversky et Daniel Kahneman de la source des décisions irrationnelles de certains consommateurs. En effet, les biais cognitifs impactent automatiquement les comportements des utilisateurs et conduisent souvent à des décisions erronées. Cela se répercute consécutivement sur l’expérience utilisateur et influence aussi le taux de conversion et les objectifs marketing et business de la marque.

 

Face à ce constat, l’UX designer a tout intérêt à comprendre profondément les biais cognitifs qui manient les attitudes et les réactions des utilisateurs. Ainsi, elle peut être en mesure de préconiser les actions nécessaires pour axer la conception sur leurs besoins et limiter les impacts négatifs des biais cognitifs. 

 

10 biais cognitifs qui impactent l’UX

 

Le biais attentionnel 

 

Le biais attentionnel stipule que notre attention est contrôlée par nos émotions, ce qui peut biaiser nos décisions et nous dévier des bons choix. Dans une logique de traitement rapide de l’information, le cerveau n’analyse pas toutes les informations, mais plutôt, il sélectionne uniquement les données qui lui semblent utiles. Cette sélection est établie sur la base des habitudes et des expériences vécues par l’individu. 

Le concepteur UX doit prendre en compte ce biais pour améliorer l’expérience utilisateur, notamment en optimisant le plan de navigation pour le guider de manière intuitive dans son parcours. Il peut également optimiser éléments sur lesquels attirer l’attention, comme les Call To Action (CTA).

 

Le biais de confirmation

 

Le biais de confirmation incite le cerveau à valider les informations qui confirment nos croyances. En effet, nous avons tendance à croire ce que nous voulons croire et à éviter tout ce qui peut le contredire.

Notamment, lors de la recherche utilisateur, l’UX researcher doit éviter la formulation de questions qui incite l’utilisateur à donner une réponse qui s’aligne sur ses attentes et ne reflète pas ses réels besoins. 

Par exemple, l’UX researcher doit écarter ce genre de questions : “qu’est-ce que vous aimez dans ce système de pagination ?” et privilégier cette formulation : “Qu’en pensez-vous de ce système de pagination ?”. En plus, il peut appuyer cette interrogation par d’autres questions de suivi, à l’instar de : “Est-ce que la pagination vous semble facile ?” “Qu’est-ce que vous n’aimez pas dans cette pagination ?”

De ce fait, le chercheur UX peut récolter des réponses plus fidèles aux besoins et aux attentes de l’usager.

 

Le biais de contexte

 

Le biais de contexte déclare que nos habitudes de consommation, nos comportements, notre perception des objets et notre raisonnement sont influencés par notre environnement.

Dans cette optique, l’UX researcher doit étudier rigoureusement le contexte réel d’usage du produit et identifier les différents éléments qui influencent les décisions de l’utilisateur. En guise d’exemple, l’usage d’une interface en situation de mobilité -dans les transports en commun- nécessite de prendre en compte des facteurs de concentration réduite, un réseau instable ou encore l’absence de son émis par l’appareil.

Les études sur le terrain, comme les études ethnographiques et les enquêtes contextuelles, constituent des techniques efficaces pour déceler les stimulus qui impactent les comportements des utilisateurs.  

 

Le biais du statu Quo

 

Ce biais appartient à la famille des biais de comportements. Il concerne la sensation inconfortable face à une situation de changement. Ce biais illustre une évolution comme une source de risques plutôt qu’une opportunité. 

Dans ce sens, l’équipe de design UX doit prévoir des améliorations progressives et éviter les optimisations radicales des interfaces utilisateurs. Cela évite de surprendre les usagers par des changements inattendus, qui activent automatiquement ce biais et évoquent, par conséquent, l’hésitation et le doute chez ces derniers.

 

Le biais d’immunité à l’erreur

 

Ce biais fait partie des biais de jugement. Il met en lumière l’aspect égocentrique de l’être humain qui défend certaines pensées et les exempte de l’erreur. Ce biais donne lieu à des comportements paradoxaux pour justifier l’erreur commise et sortir toujours gagnant. Tel est l’exemple de ces attitudes : chercher des effets externes pour légitimer l’erreur, orienter la conversation vers un autre sens pour échapper à la réalité, etc.

Lors de tests utilisateur, l’observateur peut être victime de ce biais et ne pas accepter l’opinion du participant qui dévoile l’impertinence d’une fonctionnalité ou d’un aspect graphique dans l’interface. Pour cette raison, l’observateur doit toujours rester indifférent et éviter de donner un avis subjectif, lors du test. Cela dans l’objectif de réaliser un test plus transparent, qui illustre fidèlement les besoins des utilisateurs.

 

L’Effet de halo

 

L’Effet de halo (effet de contamination ou effet de notoriété) fait partie des biais de jugement. Ce raccourci cognitif se rapporte à la première impression évoquée chez un individu qui peut influencer sa perception des gens et des marques.

Dans l’objectif de réduire l’effet négatif de ce biais, les concepteurs UX peuvent passer en revue tout le parcours utilisateur, notamment, à l’aide d’un audit UX, afin de déterminer tous les points de frictions qui influencent l’expérience utilisateur. Ces professionnels doivent aussi réaliser toutes les optimisations nécessaires pour rendre les interfaces plus engageantes et plus attractives. 

 

 

L’effet d’humour 

 

L’humour est un moyen efficace pour renforcer la mémorisation d’une marque ou d’un produit. C’est un véritable catalyseur d’empathie et de charge émotionnelle. C’est pourquoi l’équipe de conception UX doit en avoir conscience pour capter l’attention de l’utilisateur et l’orienter vers les objectifs escomptés.

Notamment, les UX designers doivent respecter le ton de la voix de la marque et intégrer le ton humoristique de façon modérée, afin d’être en phase avec le tone of voice de l’organisation (généralement défini par l’UX writing). Ainsi, ils peuvent assurer la cohérence du contenu et susciter l’intérêt des clients. 

 

L’effet Von Restorff

 

L’effet Von Restorff, ou effet d’isolation, consiste à isoler un élément du reste de son groupe, dans le but de favoriser sa mémorisation. Cet élément possède une caractéristique inhabituelle qui rompt avec la régularité de l’ensemble et le démarque par rapport aux autres éléments.

Dans le but de consolider la mémorisation d’une marque ou d’une information, l’UX designer doit mettre en avant les informations les plus importantes en optant par exemple pour le design minimaliste. De plus, en collaboration avec l’équipe marketing, les UX designers peuvent créer un branding unique qui marque l’esprit des clients.

 

Mot de la fin

 

Le biais cognitif correspond à une circonstance où on prend une décision irrationnelle de manière systématique, ce qui peut altérer notre façon de réfléchir et nous faire manipuler par des effets externes.

En UX design, les biais cognitifs sont étudiés dans le but de comprendre et d’identifier les mécanismes mentaux qui pilotent les comportements des utilisateurs. Grâce à une analyse approfondie des biais cognitifs, l’équipe de design UX peut réfléchir judicieusement aux décisions les plus pertinentes pour minimiser l’impact négatif de ces raccourcis cognitifs pour améliorer l’expérience utilisateur.

Les biais cognitifs peuvent aider les designers UX à mieux connaître le profil des utilisateurs cibles et à aligner leurs stratégies de conception sur leurs exigences.

Consultez également notre article concernant les 10 principes psychologiques pour UX Designers.

audit webanalytics

L’audit webanalytics : une solution efficace pour identifier les faiblesses de votre site web

La webanalyse permet d’analyser les comportements des utilisateurs et des indicateurs de performance (KPI) via des données mesurées par un outil de webanalyse. Les données issues de la webanalyse permettent d’évaluer aussi bien la performance d’une campagne publicitaire, que les parcours utilisateurs, voir la performance des contenus de votre site web. Ces informations sont très utiles pour vous aider à optimiser la qualité de votre dispositif digital.

Dans l’objectif d’obtenir des résultats probants, il est essentiel de réaliser un audit webanalytics. Cette inspection sert à évaluer la performance des différents segments et parcours utilisateur. Il permet aussi d’évaluer la qualité des données générées et les différentes incohérences qui peuvent surgir. 

 

Pourquoi réaliser un audit webanalytics ?

 

L’audit webanalytics consiste à passer en revue l’ensemble des données d’un site web, pour améliorer les parcours utilisateurs et l’accès. En effet, vous avez besoin de données fiables et précises pour favoriser les décisions à prendre concernant vos stratégies d’acquisition de trafic, et d’UX, si vous souhaitez refondre une partie ou l’intégralité de votre site.

En amont d’un d’audit, il est conseillé d’avoir un plan de marquage (tracking ou taggage) qui remonte des données pertinentes, en phase avec vos objectifs. Cette phase de tracking est importante afin de s’assurer de la fiabilité des données, et de pouvoir segmenter les utilisateurs avec pertinence.

Le plan de tracking renseigne sur tous les éléments qui doivent être suivis (objectifs, évènements, transactions). Il associe aussi tous les outils requis pour réaliser l’analyse, ainsi que tous les indicateurs de performance pertinents (ou KPI : Key Performance Indicators) qui permettent d’expliquer certains problèmes qui affectent la rentabilité et la qualité d’usage de votre site.

L’audit web analytics est clôturé par l’élaboration d’un rapport qui détaille tous les problèmes qui réduisent la rentabilité de vos parcours utilisateur et de votre entonnoir de conversion.

 

analyse ux

 

Les avantages de l’audit webanalytics

 

L’audit web analytics offre des avantages clairs, il permet de :

  • Analyser rigoureusement les pages de votre site de génération de lead ou e-commerce, afin de collecter des informations sur les comportements des visiteurs. Ces données précieuses permettent de renforcer la connaissance client et de déterminer les moyens et les freins à l’optimisation de votre taux de conversion. Elles servent aussi à préconiser les besoins des consommateurs à cet effet. 
  • Assurer l’intégrité et la gouvernance de données. De cette manière, vous pouvez exploiter des données digitales fiables, pour optimiser votre processus de prise de décision et favoriser la réalisation des objectifs business et marketing. 
  • Optimiser la conduite d’une stratégie Data Driven, en se basant sur des données efficaces et de différentes nature : démographiques (âge, sexe), géographiques, source de trafic, durée de la session utilisateur, appareil, résolution, navigateur… Ces informations sont d’une grande importance, parce qu’elles permettent d’explorer de nouvelles pistes, de faire émerger les besoins implicites et apporter une nouvelle valeur ajoutée pour les combler.
  • Comprendre les raisons derrière la non concrétisation des objectifs configurés.

 

Comment repérer les faiblesses de votre site web à l’aide de l’audit webanalytics ? 

 

Analyser les raisons de perte de trafic

 

La perte de trafic est un véritable problème qui peut nuire à votre stratégie d’acquisition et aux objectifs de votre campagne marketing. En effet, il est obligatoire de déterminer les réelles sources de provenance du trafic, dans le but de :

  • Préciser les pratiques à mettre en œuvre et celles à bannir, pour éviter la perte de trafic, en plus des précautions futures à prendre en considération pour surmonter ce problème.
  • Fonder vos décisions sur la base de données fiables. Cela permet d’éviter les éventuels coûts qui peuvent être provoquées par de mauvaises décisions. 
  • Aiguiser votre ciblage en déterminant les sources les plus fructueuses et surtout qui attirent un trafic qualifié. De cette manière, vous pouvez éviter d’attirer de simples passagers, qui ne font qu’amplifier le taux de rebond. 
  • Vous renseigner sur les KPIs à optimiser, comme la durée d’une session utilisateur, le taux de rebond, etc. Par exemple, dans le cas d’e-commerce, l’audit du taux de conversion permet de mettre en lumière les freins dans le tunnel de conversion qui empêchent l’atteinte des objectifs escomptés. 

De même pour le panier moyen, l’analyse de ce KPI vous aide à déterminer les erreurs à corriger dans votre politique de promotion, ou dans votre processus de gestion des commandes et des livraisons.

 

Identifier les raisons d’un faible CA

 

La perte de trafic ou un taux de conversion trop faible affecte directement votre chiffre d’affaires (CA).

En effet, lorsque vous vous concentrez uniquement sur l’augmentation du volume du trafic, sans cibler principalement les segments les plus intéressés par votre produit/service, alors, n’attendez pas à ce que tous ces utilisateurs réalisent une conversion. Dans le cas d’un CA faible, malgré un trafic constant, alors vous devez analyser toutes les procédures : paiement en ligne, tunnel d’achat, remplissage d’un formulaire, etc, qui rendent l’entonnoir de conversion moins intéressant et n’encouragent pas le visiteur à passer à l’acte d’achat (ou de conversion). 

 

Déterminer les raisons d’un faible engagement des utilisateurs

 

L’audit webanalytics est un moyen efficace pour explorer les raisons d’une faible rétention des utilisateurs. Cela concerne par exemple :

  • Des pages imparfaites qui font fuir les visiteurs et détruite le taux de conversion, à cause de leurs interfaces utilisateur complexes, non responsives et encombrées de contenus, une navigation compliquée, des formulaires fastidieux qui contient plusieurs champs à remplir, des CTA peu clairs, etc. 
  • Un tunnel de conversion long qui provoque l’impatience du visiteur et réduit sa confiance dans ce processus. 
  • Un contenu de mauvaise qualité qui ne répond pas exactement à l’intention de recherche de l’internaute. 

Par exemple, une fiche produit quasiment vide diminue considérablement l’intérêt du client. Ce dernier ne trouve pas les informations nécessaires qui décrivent le produit et informent sur ses caractéristiques. Cela le décourage par conséquent à procéder à l’acte d’achat.

  • Un temps de chargement long qui augmente le taux de rebond.

Une analyse détaillée de ces éléments, vous guide vers les meilleures décisions pour comprendre les comportements et les attentes des utilisateurs. Ainsi, vous pouvez aligner votre stratégie marketing sur ces données.

 

4 outils intéressants d’audit webanalytics 

 

Google Analytics

 

Google Analytics est l’outil d’analyse de données et d’audience, le plus populaire dans le webanalytics. Notamment, en réalisant un rapport d’audit avec ce logiciel, il est possible de :

  • Connaître les principales sources de trafic et mesurer leur volume. 
  • Identifier la performance des utilisateurs passés par certains contenus
  • Réaliser une analyse détaillée de la performance pour chaque type d’appareil
  • Évaluer la rentabilité des différentes sources de trafic. 
  • Mesurer le chiffre d’affaires généré par tout type de trafic.
  • Evaluer la performance du tunnel de conversion.

Google Tag Manager (GTM) est un outil pratique pour établir un plan de taggage performant. Il permet de simplement regrouper ses tags au même endroit. Ainsi grâce à GTM, il est plus facile de collecter rapidement des données utiles sur les comportements des utilisateurs et la performance de vos actions marketing, sans avoir besoin de connaissances trop techniques.

 

Les autres outils de webanalyse 

 

WebTrends 

WebTrends et un outil d’analyse web performant, car il fournit des KPI clés permettant de :

  • Approfondir la connaissance client de l’audience cible, notamment sur les réseaux sociaux.
  • Optimiser la segmentation du public cible.
  • Évaluer minutieusement l’engagement de votre audience, par le biais de certains filtres, comme : la localisation, les données démographiques de chaque utilisateur, etc.
  • Améliorer l’expérience utilisateur à travers les tests A/B qui renvoient sur les failles à combler pour optimiser l’UX.

At Internet

At Internet est un autre outil de webanalyse Français, permettant d’analyser rigoureusement l’audience et son comportement pour interagir avec le site. A l’aide de cet outil, vous pouvez élaborer des tableaux de bord sur mesure, qui permettent d’établir des rapports détaillés sur les problèmes qui nuisent au rendement de votre site. 

Matomo

C’est un outil aux usages proches de Google Analytics, qui va permettre en complément de réaliser des enregistrements de session et des heatmaps. La particularité principale est que vous avez le contrôle des données collectées par l’outil. Soit sur leur cloud situé en Allemagne soit hébergé par vos soins en local. C’est notamment utile si vous avez des données sensibles.

 

Mot de la fin  

 

L’audit webanalytics est un élément important pour booster les performances de votre site web. A cet effet, il est important de baser vos décisions sur des données fiables, exploitables et précises. Ces données sont collectées par le biais des outils dédiés qui facilitent le processus d’analyse et contribuent à élaborer des rapports d’audits concluants et vous donner des pistes d’optimisation pertinentes.

Notamment, Google Analytics, WebTrends, At Internet, en plus d’autres, sont des outils performants pour dépister, à l’aide de KPI performants, les sources de faiblesses de votre site. Par exemple, un trafic faible, un contenu médiocre ou une navigation difficile, sont parmi les facteurs qui affectent certains indicateurs cruciaux, comme le panier moyen et impactent par conséquent négativement votre chiffre d’affaires.

Pour ces raisons, il est indispensable d’engager toutes les ressources nécessaires pour réaliser un audit efficace.

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Le benchmark UX comme méthode d’aide à la conception d’expérience utilisateur

Le benchmark UX est une analyse comparative de la qualité de l’UX d’un produit, par rapport à celle des concurrents. Cet outil est utilisé dans la phase de recherche UX, dans le but de dépister les forces et d’identifier les bonnes pratiques adoptées par les concurrents pour pouvoir délivrer une expérience utilisateur optimale.

Cette étude comparative débouche sur des métriques UX pertinentes qui aident à déterminer les optimisations à réaliser pour améliorer l’UX de votre produit.

De plus, elle vous aide à réinventer votre UX conformément aux nouvelles tendances du marché et les nouvelles habitudes de consommation.

 

Pourquoi réaliser un benchmark UX ?

 

Le benchmark UX permet d’étudier en profondeur votre environnement concurrentiel. C’est ce qui aide à vous orienter vers les décisions les plus pertinentes pour optimiser l’UX de votre interface digitale. 

En effet, cette étude concurrentielle permet de :

  • Évaluer l’efficacité de l’UX des produits existants.
  • Identifier et combler les lacunes dans votre design UX actuel. 
  • Identifier les atouts de votre interface numérique qui la démarquent des produits concurrents, dans l’objectif de capitaliser sur ses forces.
  • Positionner votre produit digital par rapport à la concurrence, afin d’évaluer l’effort que vous devez réaliser pour maintenir ou optimiser la qualité de votre UX.
  • Inspecter les tendances et les stratégies adoptées par vos concurrents.
  • Optimiser votre avantage concurrentiel, en déterminant les failles dans les produits concurrents. De ce fait, vous pouvez les exploiter en votre faveur, pour renforcer la performance de votre UX et orienter votre réflexion vers une perspective d’innovation.
  • Vous guider vers les solutions de conception les plus stratégiques que vous pouvez mettre en place pour rehausser la qualité de votre ergonomie. Cela concerne par exemple l’optimisation du parcours utilisateur, de l’ergonomie des interfaces utilisateur, de l’architecture de l’information, etc.
  • Surveiller en permanence les nouvelles tendances sur votre secteur. Cela permet de mettre en place une stratégie d’optimisation solide, permettant d’adapter l’UX de votre produit numérique aux nouvelles évolutions. 
  • Améliorer la connaissance de vos clients et comprendre pourquoi l’UX offerte par vos concurrents les stimulent et les  encouragent à privilégier leurs produits.

 

Le benchmark UX : un outil utile pour concevoir une ergonomie optimale

 

Voici les principales étapes à parcourir pour établir un benchmark UX efficace, permettant d’améliorer la conception UX de votre produit.

 

Identifier les éléments à mesurer

 

La première étape dans l’élaboration d’un benchmark UX consiste à préciser les éléments à analyser. Il faut définir le périmètre de votre analyse concurrentielle, notamment en précisant ces éléments :

  • La cible visée.
  • La méthode d’analyse à appliquer, comme les tests d’utilisabilité, des enquêtes ou une analyse heuristique. Ce choix doit tenir compte de certaines contraintes, à l’exemple de votre budget et les compétences que vous êtes en mesure de désigner pour accomplir cette mission.
  • Les critères à analyser comme la qualité des parcours, la consistance de l’interface, les messages de réassurance…
  • Les parcours à inspecter, comme la validation d’un formulaire, la gestion d’un panier d’achat, la personnalisation d’un produit, etc.
  • Le temps de la mise en œuvre de l’analyse comparative. Il s’agit de préciser quand vous envisagez de réaliser le benchmarking UX, ainsi que la durée requise pour l’accomplir.
  • Les ressources matérielles et immatérielles à allouer pour cette analyse.

Cette analyse comparative est une procédure itérative sur le long terme. C’est-à-dire, vous devez l’exécuter régulièrement, afin de réaliser une veille stratégique efficace et garder un œil vigilant sur l’évolution de l’UX des produits concurrents.

 

Collecter les données

 

Concernant la collecte de données qui regardent l’UX de votre propre produit, vous pouvez réaliser une auto-évaluation, pour dégager les faiblesses de votre dispositif et mettre en valeur vos performances. 

Concernant l’analyse comparative par rapport aux concurrents, il faut sélectionner les mieux positionnés sur votre secteur, conformément aux critères identifiés dans l’étape précédente. Cela dans le but d’établir des comparaisons significatives qui peuvent vous apporter une plus value et renforcer votre compétitivité.  

Dans ce contexte, il est pertinent de ne pas choisir plus de 5 candidats pour effectuer votre étude comparative. En effet, il est inutile de vous bombarder d’informations qui peuvent compliquer votre étude et vous font perdre beaucoup de temps pour les analyser. Toutefois, il faut choisir un panel varié de candidats : 

  • Selon la taille : vous pouvez réunir dans votre analyse les PME et les grandes entreprises.
  • Selon le type de la concurrence : il vaut mieux combiner les concurrents directs et des concurrents indirects.

Les données peuvent être récoltées à partir de plusieurs sources : les avis clients, les réseaux sociaux, interfaces, etc. Ces informations sont de type quantitatif et elles sont facilement mesurables. Ainsi, vous pouvez générer des synthèses plus précises et plus convaincantes.

Vous devez également récupérer des données qualitatives, avec une analyse heuristique et en effectuant les parcours que ferait un client.

 

 

Interpréter les résultats

 

Après la collecte de données, vous devez les interpréter, pour obtenir des synthèses concluantes et formuler votre rapport de benchmarking UX. 

Dans l’objectif de faciliter l’interprétation des résultats obtenus, il est fortement recommandé de les formaliser par le biais d’une échelle commune et des notations pour chaque site et parcours. 

A la lumière de ces schémas données vous pourrez comprendre les raisons de l’écart (positif ou négatif) entre l’UX de votre dispositif digital et celle des dispositifs concurrents. L’interprétation de ces données favorise le processus de prise de décision et vous mène vers les meilleures opportunités pour améliorer votre expérience utilisateur.

 

Etablir un rapport de benchmark UX

 

Le rapport de benchmark UX récapitule toutes les hypothèses et les conclusions qui découlent de l’analyse comparative. Ce document renferme aussi une grille de comparaison de l’UX de votre produit, par rapport aux produits concurrents selon les critères précédemment sélectionnés. 

L’élaboration du rapport de benchmarking UX, vous éclaire sur les principales recommandations à suivre pour optimiser la conception de l’UX de votre produit.

Cela concerne notamment :

  • L’optimisation du parcours utilisateur en se basant sur les résultats de la grille d’évaluation du benchmark UX. Cet outil dévoile les points de friction qui nuisent à votre performance. Par exemple, les problèmes qui empêchent une navigation fluide ou une interaction efficace avec votre produit digital. 
  • L’optimisation des fonctionnalités de votre système interactif, afin de maximiser l’usabilité de votre produit et la satisfaction de l’utilisateur final.
  • L’amélioration de l’aspect graphique de votre dispositif, dans l’objectif de rendre vos interfaces utilisateurs plus attractives et plus conviviales.
  • L’amélioration du tunnel de conversion, notamment en ajoutant des éléments qui accentuent l’interactivité de ce parcours et favorisent le désir d’achat chez le client. Ou bien, en éliminant les étapes superflues qui rendent l’entonnoir de conversion moins intéressant et augmentent l’abandon du panier sur votre site.

Ce document est partagé à toutes les parties prenantes pour en débattre et décider ensemble des meilleures solutions pour améliorer la performance de votre produit.

Mot de la fin

Le benchmark UX est un outil puissant pour suivre en permanence les mouvements du secteur et déterminer les facteurs qui favorisent l’UX des dispositifs concurrents, par rapport à vos produits. 

Le benchmarking UX consiste à confronter et à comparer l’UX de votre produit numérique à celle des dispositifs concurrents. Cette analyse comparative met en lumière les bonnes pratiques à suivre et les erreurs à éviter pour améliorer votre UX et prendre un avantage concurrentiel, par rapport à vos concurrents.

Le rapport établi à la fin de cette étude met en exergue les pistes à en profiter pour vous inspirer des expériences réussies et développer au mieux votre UX.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez être accompagnés ou en savoir plus sur nos services de benchmark.

cro-ux

Le CRO : une méthode basée sur les données pour améliorer votre UX en continu

Le CRO ou Conversion Rate Optimization mesure le taux de conversion. Il ne suffit pas d’avoir beaucoup de trafic sur votre site internet pour le qualifier de générateur de conversions. Le CRO prend en considération uniquement les utilisateurs qui ont réalisé effectivement l’acte de conversion, relatif à votre objectif business (inscription, téléchargement, vente en ligne, etc).

Le CRO regroupe diverses techniques qui permettent d’évaluer l’efficacité du site et d’explorer les pistes d’amélioration pour l’optimiser et le rendre plus rentable. Suivez dans ce qui suit comment améliorer votre expérience utilisateur (UX) à travers le CRO.

Le CRO et l’UX : 2 concepts complémentaires 

L’expérience utilisateur influence profondément la perception et l’usage d’un site et donc de sa performance. Les internautes, ainsi que les mobinautes recherchent des sites web de qualité, qui leur délivrent la réponse adéquate qui satisfait leur intention de recherche ou d’achat. Notamment, ils sont à la quête d’un site qui assure ces fonctions : 

  • Une proposition de valeur claire et alignée avec leurs besoins ou envies.
  • Une navigation intuitive qui s’adapte au modèle mental de l’internaute. De cette manière, il peut naviguer aisément et ne perd pas de temps ou d’effort pour deviner quel menu doit-il choisir ou sur quel lien doit-il cliquer pour être redirigé vers la page requise.
  • Une navigation sur mobile facile, qui n’occasionne pas la frustration du mobinaute, parce qu’il n’a pas pu suivre un lien ou cliquer sur un bouton. 
  • Des fonctionnalités claires qui ne requiert pas un grand effort d’apprentissage et qui optimisent les interactions avec le système. Ainsi, l’internaute peut facilement réaliser une tâche donnée : remplissage d’un formulaire, ajout au panier, etc,  
  • Une architecture d’information cohérente qui assure de guider le visiteur en toute souplesse dans son parcours.  
  • Des éléments de réassurance mis en avant afin d’éviter toute friction lors des parcours.

 

Le CRO et l’UX vont de paire pour aboutir à la réalisation d’objectifs similaires, comme :

  • La fidélisation du client. En effet, l’UX vise à renforcer l’efficacité du produit, afin d’augmenter la satisfaction de l’utilisateur et d’améliorer sa fidélisation. De l’autre côté, l’objectif de fidéliser les clients fait partie des clés de réussite de la stratégie d’optimisation du taux de conversion. Cela assure que le client retourne régulièrement sur votre site et réalise de multiples conversions.
  • L’augmentation de la rétention des clients. L’UX et le CRO visent à renforcer l’engagement des utilisateurs, qui peuvent devenir les ambassadeurs de votre entreprise et diffuser une bonne image de votre marque.
  • L’optimisation de la connaissance client. L’UX et le CRO visent à comprendre pleinement les besoins, les blocages et les comportements des utilisateurs ciblés. Cette investigation permet d’aligner l’expérience utilisateur sur les attentes de l’utilisateur et d’optimiser le processus de conversion.

Le CRO : un outil efficace pour améliorer votre UX

Voici quelques méthodes CRO efficaces pour optimiser votre UX. 

 

L’identification les problèmes dans le tunnel de conversion 

Il est primordial de définir le champ d’obstacles qui réduisent les taux de passage dans votre entonnoir de conversion, à travers un outil d’analyse web, tel que Google analytics. Cet outil fournit les données quantitatives requises pour :

  • Analyser avec précision votre audience cible et la source de trafic de votre site.
  • Mesurer vos conversions afin de déterminer les sources favorables qui génèrent le plus de conversions, analyser les différences en appareils, navigateur, résolution d’écran….
  • Analyser le taux de rebond, la durée d’une session utilisateur et les parcours, dans le but d’identifier les raisons qui empêchent la concrétisation d’une conversion.

 

Ces données aident à comprendre le profil de votre public cible et mettent en lumière les différents points de blocage qui génèrent la distraction de l’utilisateur et la perte de conversion, tels que : 

  • L’abandon de panier, à cause d’un mode d’un manque d’information sur la livraison par exemple.
  • Un formulaire avec beaucoup de champs à remplir, une mise en page désordonnée et un affichage mobile mal adapté.
  • Une page web encombrée d’informations, de produits, et d’animations. Ce type d’écran peut dérouter l’utilisateur et l’éloigner du tunnel de conversion.

Grâce à ces données, vous pouvez rectifier ces problèmes et concevoir des interfaces utilisateurs plus simples et plus faciles à comprendre. D’où une meilleure utilisabilité et une meilleure expérience utilisateur.

Mettre en valeur votre proposition de valeur

 

Dans l’objectif de réaliser des conversions abouties, vous devez mettre en exergue votre proposition de valeur (par exemple une livraison rapide dans les 24h qui suivent la commande, une formation en ligne avec un coaching personnalisé, etc).

Ce but peut être atteint à travers des contenus de qualité, une ergonomie simple, qui peut être combinée avec des CTA accrocheurs (“Je découvre l’offre”), attractifs mais surtout faciles à comprendre et sans ambiguïtés.
De ce fait, vous pouvez non seulement augmenter votre taux de conversion, mais aussi, fortifier l’engagement de l’utilisateur et son adhésion à votre marque.

 

L’A/B testing

 

L’A/B testing consiste à tester des versions différentes de la même page web, afin de déterminer laquelle qui assure le meilleur taux de conversion.
C’est un des solce important d’une bonne stratégie CRO. Attention cependant, il faut un minimum de trafic pour avoir des résultats probants et réalistes statistiquement.

Dans le but de réaliser un AB test performant, procédez comme suit:

  • Basez-vous sur les données issues de la phase d’identification de problèmes, ou audit, pour déterminer les pages qui ne génèrent pas ou qui produisent le minimum de conversions.
  • Fixez des objectifs (augmenter la durée d’une session utilisateur, accroître le nombre d’abonnements, de ventes etc).
  • Formulez des hypothèses pour éviter les problèmes soulevés et atteindre les buts escomptés.
  • Exécutez les tests A/B, analysez-les et déduisez les causes de l’échec ou du succès de ces tests.

Le test A/B ne sert pas uniquement à optimiser vos conversions, mais également, il joue un rôle important pour accentuer l’efficacité de vos interfaces utilisateurs, tout en se basant sur une approche qualitative et une démarche centrée sur l’utilisateur. 

 

La segmentation

 

La segmentation est une tâche importante pour fragmenter votre public cible en échantillons homogènes, selon des critères bien précis. La personnalisation, comme l’ajout d’une préférence correspondante au profil du client dans l’email de prospection, est un autre élément important pour favoriser l’empathie de ce dernier et lui montrer que vous vous souciez de lui. 

Il faut mettre en valeur cette dimension humaine, dans le but d’optimiser votre stratégie de conversion et de gagner la confiance de vos clients.

 

Les enquêtes 

 

Les enquêtes constituent un moyen efficace pour recueillir les feedbacks des clients et comprendre les causes derrière un taux de conversion trop faible. Cette méthode consiste à adresser des questions à l’internaute, afin de comprendre ce qui lui à plu ou déplu dans sa navigation et pourquoi il ferait ou non une conversion. Vous pouvez utiliser la méthode on-page survey, pour collecter directement les commentaires des clients à travers un questionnaire sur la page en question. 

Ces retours sont très importants pour vous éclairer sur les failles dans votre tunnel de conversion, qui entraînent une expérience utilisateur non satisfaisante.

 

Le test d’utilisabilité

 

Le test d’utilisabilité (ou test utilisateur ou test UX) consiste à tester les fonctionnalités d’un site ou d’une application, dans l’objectif d’analyser en profondeur les comportements de l’utilisateur réel, lors de l’interaction avec une interface. L’observation directe de la façon dont ce dernier manipule le dispositif numérique aide à appréhender son modèle mental, ainsi que son ressenti, ses frustrations et ses besoins. Il existe plusieurs méthode de tests utilisateur.

Cette étude permet aussi de dévoiler les besoins cachés que l’usager ne déclare pas de manière explicite. Ainsi, vous serez en mesure d’optimiser votre entonnoir de conversion en éliminant les frictions et donc utiliser pleinement la démarche CRO !

Vous serez en mesure d’optimiser votre processus de conversion et offrir par conséquent une meilleure UX. 

 

L’enregistrement de session utilisateur 

 

L’enregistrement de session utilisateur (session relplay) est une technique efficace pour visualiser ce que font les visiteurs sur votre site ou application et comment ils parcourent votre interface. Cette méthode permet de rejouer les interactions avec votre système, afin de générer des données détaillées et riches sur les comportements de l’utilisateur.  

Notamment, les données collectées sont utiles pour : 

  • Identifier les causes de la complexité du parcours d’achat. Par exemple, le manque d’informations concernant le mode de livraison du produit, le processus de retour d’un article ou les modalités de paiement, accentue l’hésitation du client et le décourage à passer à l’acte d’achat.
  • Évaluer l’efficacité du Call To Action (CTA) : son libellé, son emplacement, sa forme et son accessibilité. Ainsi, vous pouvez le rendre plus attrayant et plus captivant.

Ainsi, vous pouvez améliorer votre stratégie marketing pour optimiser votre entonnoir de conversion et délivrer une expérience utilisateur intéressante.

 

Mot de la fin

 

Le CRO rassemble un ensemble de méthodes qui visent à améliorer la conversion sur votre site et tirer le meilleur parti de votre trafic. A l’instar de l’UX, le CRO va se baser sur l’objectif exclusif d’améliorer la conversion. L’analyse des comportements des utilisateurs permettra de déduire les meilleures solutions pour augmenter leur taux de conversion. Une bonne démarche CRO permet d’augmenter son ROI, notamment si l’on utilise des moyens d’acquisition payants.

L’UX et le CRO disposent de certains buts communs comme la rétention et la fidélisation du client et l’optimisation de l’efficacité des interfaces. La différence majeure entre ces 2 concepts se manifeste dans les objectifs principaux. L’objectif ultime de l’UX est d’améliorer l’utilisabilité globale des produits numériques. Pour le CRO, l’objectif final est d’augmenter les conversions, il est donc plus précis dans ses objectifs et à moins une vocation générale.

Le CRO ne doit jamais se faire au détriment de l’utilisateur, ou bien de l’UX. C’est une discipline qui a vocation à améliorer l’expérience pour que l’utilisateur soit plus à l’aise avec le produit/service et l’interface, mais elle ne doit pas être utilisée pour manipuler l’utilisateur !

Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez notre accompagnement UX & CRO

analyse ux

Analyser l’UX de son site web : quelles méthodes utiliser ?

L’analyse UX d’un site web est importante pour contrôler la performance du site web sur plusieurs aspects : clarté des parcours, conversion, satisfaction des internautes, etc. 

En effet, une bonne expérience utilisateur (UX) est le gage de réussite de votre interface numérique.

Dans cette optique, il est indispensable d’analyser l’UX de votre site à l’aide des méthodes dédiées. Nous allons en présenter quelques-unes dans ce qui suit. 

 

L’importance d’analyser l’UX votre site web

 

L’analyse du site web est un travail très important, qui aide à dévoiler les principales sources de dégradation de la performance du site web et les principaux atouts qui le rendent attrayant. 

Cette analyse permet notamment de :

  • Déceler les problèmes techniques dans votre site, qui concernent par exemple : le code, le temps de chargement, l’aspect graphique des interfaces utilisateur, l’aspect responsive de vos pages web, les erreurs de navigation, la performance du contenu, etc.
  • Analyser la qualité des informations, la clarté des messages et la fluidité des parcours utilisateur.
  • Déterminer les pages qui génèrent un bon taux de conversion et celles qui présentent un taux de rebond élevé. Cette évaluation vous aide à ajuster votre tunnel de conversion et éliminer tout élément défectueux qui produit la frustration de l’internaute.  

Il existe plusieurs outils d’analyse de site web : gratuits et payants, permettant de réaliser une analyse UX concluante. En voici quelques exemples.

4 méthodes pour analyser votre site web 

 

Évaluer la qualité de l’expérience utilisateur du site

 

L’expérience utilisateur (User eXperience : UX) est facteur déterminant pour évaluer l’efficacité d’un site web. L’internaute est l’acteur principal qu’il faut prendre en compte lors du développement ou la refonte du site. Si ce dernier est satisfait de la qualité d’interaction, il n’hésitera pas à y revenir fréquemment et à concrétiser des actes de conversion.

L’ergonomie et l’aspect graphique sont des facteurs essentiels pour fidéliser son trafic et améliorer le la perception de votre site web. A cet effet, vous pouvez les analyser par le biais de ces outils : 

  • l’A/B testing : est un outil pratique pour déterminer dans quelle direction améliorer une page. Cette technique consiste à présenter au testeur deux ou plusieurs versions avec soit des différences mineurs (au niveau d’une couleur, d’un CTA, d’une police de caractère, etc) ce qui est plutôt recommandé sur des page qui fonctionne déjà bien, soit de faire des changement important afin de disrupter existant. Ainsi, vous pouvez déterminer quelle action et structure de page vous rapporte le plus de conversions.

  • Le test utilisateur (User Test ou test d’utilisabilité) : permet d’évaluer l’UX du site en testant sa performance via des utilisateurs réels. Ce test peut être effectué en présentiel ou en ligne, avec ou sans modérateur. Cette technique permet d’observer les comportements des internautes interagissent avec votre plateforme ou site et de dévoiler les différents points de blocage qui dégradent la qualité d’interaction avec le site.
  • System Usability Scale (SUS) : ce questionnaire est un outil d’évaluation simple et pratique. Il utilise l’échelle de Likert et contient 10 questions pour évaluer l’utilisabilité d’un système interactif, selon 5 mesures allant du “pas du tout d’accord” à “tout à fait d’accord”. 

Le questionnaire SUS est très utile pour évaluer l’UX selon différentes perspectives, telles que la facilité d’apprentissage, d’usage, de complexité du système, etc. C’est une technique rapide, moins coûteuse à mettre en œuvre et facile d’interprétation.

 

Évaluer le temps de chargement des pages web

 

La vitesse de chargement des pages est un élément d’envergure qui influence l’UX de votre dispositif numérique, sur plusieurs perspectives : 

  • positionnement du site internet,
  • l’engagement du public cible, 
  • le taux de rebond,
  • le taux d’abandon de panier,
  • la première impression (effet WOW) que l’internaute constitue au premier contact avec votre dispositif digital.    

Le plus souvent, l’internaute généralement impatient, ne doit jamais mettre plus de 3 secondes pour voir les pages se charger. Attention ! Vous avez tout intérêt à optimiser votre site et éliminer tous les éléments superflus qui alourdissent le temps de chargement. Pour ce faire, vous devez : 

  • redimensionner et compresser les images volumineuses, tout en préservant leur qualité. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les outils suivants : compressor.io, tinypng.com, compressjpeg, etc.
  • Compresser les fichiers HTML, CSS et JS et réduire leurs tailles, à l’aide de ces outils : minifycode, cssminifier, jscompress, etc.
  • Opter pour un hébergeur performant, qui constitue un gage puissant d’une meilleure vitesse de chargement.

 

Évaluer la qualité du contenu du site

 

Les internautes apprécient les sites web qui leur offrent une valeur ajoutée permettant de rendre l’expérience utilisateur plus intéressante.

Dans ce contexte, il est important d’évaluer la qualité du contenu que vous présentez sur votre dispositif digital. C’est à travers un contenu clair et facilement compréhensible que vous pouvez gagner l’intérêt des visiteurs et les inciter à réaliser une action de conversion

Le contenu représente aussi un outil de communication puissant qui transmet vos valeurs à votre audience cible. Cela affecte considérablement votre image de marque. Dans le but de diffuser un contenu de qualité, vous devez : 

  • utiliser un champ lexical riche et approprié à votre activité et au profil du public visé.
  • Vérifier la compréhensions et l’explication, n’oubliez pas que la plupart de vos utilisateur ne connaissent rien de vous ou de votre marque !
  • Ne pas utiliser trop de jargon, afin de simplifier la compréhension des messages transmis.
  • Éviter les contenus dupliqués qui entraînent les pénalités de Google et la régression du classement sur les SERP.
  • Mettre à jour régulièrement le contenu et l’enrichir constamment par de nouvelles données. Cela est important pour optimiser le référencement de votre site et délivrer régulièrement aux visiteurs des informations fraîches et de valeur. 

 

Analyser l’audience de votre site web

 

L’analyse de l’audience est une méthode efficace pour comprendre les comportements et déterminer les besoins des utilisateurs. Cette investigation vous offre des données précieuses pour évaluer votre trafic et analyser les éléments qui les attirent, ou bien qui les repoussent. Dans ce sens, Google Analytics se présente comme un outil performant pour analyser rigoureusement votre audience et la performance de votre site.

Google Analytics offre une boîte d’outils complète qui fournit des informations sur :

  • Les données démographiques, la localisation, la langue de votre cible, les navigateurs qu’ils utilisent pour accéder à votre site.
  • Les sources de votre trafic : réseaux sociaux, recherche organique, liens externes provenant d’autres sites.
  • La durée d’une session visiteur.
  • Les pages les plus visitées, etc.
  • La performance de votre version mobile.
  • Faire des segments personnalisés.
  • Calculer les taux de passages entre différentes étapes d’un parcours d’un tunnel de conversion.
  • Utiliser des dimensions personnalisées afin de déterminer des éléments importants : le chat augmente t’il la conversion ? Le passage par une page spécifique augmente-t-il la conversion ?

Google Analytics est un outil efficace pour avoir une vue d’ensemble sur la qualité de l’UX de votre site et dresser une liste des anomalies qui nuisent à la performance de votre produit digital. De ce fait, vous serez capable de trouver les meilleures solutions pour le rendre plus pertinent.

 

Mot de la fin

 

L’analyse UX, ou audit UX du site web consiste à examiner plusieurs aspects de ce dispositif : techniques, graphiques et éditoriaux, pour optimiser son UX et renforcer la rétention des internautes. Pour ce faire, vous devez vous référer aux différentes méthodes et outils qui permettent d’atteindre ce but plus rapidement.

N’hésitez pas à nous contacter pour réaliser une étude complète de votre site et de vos parcours utilisateur.

 

SXO

UX et SEO : Améliorer son référencement naturel grâce au SXO

Le SXO (Search eXperience Optimization) résulte de cette union = SEO (Search Engine Optimization) + UX (UX: User eXperience ou eXpérience Utilisateur). Cette notion en vogue intègre l’UX comme une composante essentielle pour réussir la stratégie SEO.

L’objectif du SXO est de penser à l’internaute en premier lieu et de se focaliser sur son intention de recherche, afin de lui offrir une réponse qui satisfait ses besoins. Le fait d’optimiser l’UX dans toute stratégie SEO est devenu un critère d’évaluation fondamental, que les moteurs de recherche adoptent pour classer les sites web.

Alors comment peut-on profiter du SXO pour améliorer son référencement naturel ?

Quelle est la définition du référencement naturel (SEO) ?

Le référencement naturel, ou organique, désigne l’ensemble des optimisations à appliquer pour acquérir du trafic et obtenir un meilleur classement dans les résultats de recherche (SERP : search engine results pages). Ces techniques sont classés en 2 catégories : 

  • optimisations on-site : elles concernent les améliorations à effectuer au sein du site. Cela inclut notamment la qualité des contenus, les mots clés, la hiérarchie des pages et leur structuration selon de titres et des sous-titres (h1…hn), le maillage interne, la forme des URLs des pages, la compatibilité du site au responsive design, les balises meta (title et description), etc.
  • Optimisations off-site : elles s’intéressent à la popularité du site qui est définie par la stratégie de netlinking adoptée. Cette technique consiste à obtenir des liens entrants (backlinks), diversifiés, de qualité et de la même thématique que le site en question, à partir des sites d’autorité et bien positionnés par les moteurs de recherche. C’est le gage d’une meilleure visibilité et d’un meilleur trafic.  

Le référencement SEO assure une meilleure visibilité sur le long terme et aide l’entreprise à optimiser son budget de communication, c’est la solution parfaite pour gagner un trafic organique qualifié et développer par conséquent son chiffre d’affaires.

Quelle est la définition du SXO ? 

Le SXO ajoute la dimension humaine au SEO, dans le but de comprendre le comportement des internautes et de leur offrir une agréable expérience de recherche.

L’objectif du SXO est de fournir un contenu de qualité qui répond directement et efficacement à la requête de l’internaute et à son intention de recherche. Cette notion désigne l’objectif poursuivi par le visiteur derrière sa requête de recherche. Ce dernier attend d’avoir en résultat des sites ou des pages d’atterrissage (landing pages) en rapport avec sa requête.

L’intention de recherche devient un critère indispensable à respecter pour parvenir à optimiser sa stratégie SEO et améliorer son classement dans les résultats de recherche. Ce constat résulte de l’évolution des habitudes de navigation et du développement des algorithmes des moteurs de recherche pour s’adapter à ce changement éminent.

Face à 80 000 requêtes chaque seconde, les moteurs de recherche placent l’internaute comme une priorité absolue. A cet effet, ils concentrent leurs efforts sur l’analyse de ses besoins et développent constamment leurs algorithmes, pour lui délivrer une réponse appropriée à ses attentes. 

D’un autre côté, les responsables des sites web sont amenés à optimiser leur contenus pour l’intention de recherche pour pouvoir acquérir la satisfaction des internautes et des moteurs de recherche. 

Qu’est-ce l’UX ?

L’UX est une démarche centrée sur l’utilisateur qui se focalise sur le vécu de l’utilisateur lors de l’expérimentation du produit. Cette approche met en avant les émotions, la psychologie et la perception de l’utilisateur, afin de personnaliser l’expérience selon son profil et obtenir sa satisfaction.

La démocratisation de l’UX dans tous les domaines n’a pas exclu le SEO. L’UX devient un critère inéluctable que les moteurs de recherches utilisent pour passer au crible les sites web. Donc, ceux qui assurent une expérience utilisateur intéressante auront plus de chance d’occuper des positions avancées dans les résultats de recherche.

Google, le géant du web, a compris l’importance de placer l’UX au centre des ses préoccupations, afin de perfectionner l’expérience de recherche des internautes. En ce sens, il a orienté le développement de son algorithme de référencement vers l’objectif de prioriser les sites qui créent de l’empathie et suscitent la confiance et la satisfaction des internautes.

Lire plus au sujet de l’UX dans cet article.

SXO vs SEO : pourquoi le SXO est-il important pour le SEO ? 

Le SEO et le SXO sont complémentaires et étroitement liés. En effet, ces deux approches partagent déjà certains principes communs pour garantir à l’internaute de : 

  • trouver rapidement et facilement le site qui répond à leur besoin.
  • naviguer en toute fluidité sur le site et interagir d’une manière intuitive avec ses fonctionnalités.
  • profiter d’une meilleure accessibilité. Ce qui facilite au visiteur d’atteindre plus aisément son objectif.  

Par contre, puisque l’internaute devient une composante essentielle dans le référencement naturel, il ne suffit plus de créer du contenu de qualité, mis à jour régulièrement et d’y intégrer des mots clés stratégiques. Mais également, il faut miser sur l’optimisation de l’expérience utilisateur lors de l’élaboration de la stratégie SEO et le processus de développement du site web.

Le SXO représente le compromis idéal pour satisfaire le moteur de recherche, au même titre que les internautes. L’association entre le SEO et l’UX garantit de : 

  • retenir le visiteur le plus longtemps possible, ce qui diminue le taux de rebond.
  • Rendre le site plus désirable, ce qui donne envie au visiteur d’y revenir.
  • Augmenter la visibilité du site, qui entraîne à son tour une amélioration du taux de conversion.
  • Améliorer le classement dans le SERP et en appliquant une bonne stratégie SXO, le site sera plus original et offrira au visiteur une expérience plus agréable qui correspond à son profil. C’est un élément clé pour pouvoir se distinguer de la concurrence.

Comment améliorer le référencement naturel grâce au SXO ?

 Créer des contenus de qualité 

L’étude de mots clés constitue une étape très importante dans toute stratégie SEO et SXO. Il faut sélectionner les mots clés stratégiques qui correspondent à l’intention de recherche de l’internaute. A cet effet, il faut étudier les tendances de recherches qui sont en rapport avec le produit de l’entreprise, dans le but de déterminer le besoin de l’internaute.  

Ce travail nécessite de constituer le champ lexical SEO approprié. Ce qui permet de composer un contenu à forte valeur ajoutée et qui s’accorde aux exigences du moteur de recherche et aux attentes du visiteur.

Optimiser le temps de chargement   

Le temps de chargement du site influe fortement sur la rétention des visiteurs. Plus ce temps est lourd, plus le trafic diminue et plus l’expérience utilisateur se dégrade. En général, les internautes sont impatients et quittent directement le site qui dépasse 3 secondes pour se charger.

Voici quelques consignes pour améliorer la vitesse de chargement d’un site internet : 

  • réduire le nombre des requêtes HTTP. En effet, la connexion au serveur implique un temps imparti. Plus les connexions sont nombreuses, plus la vitesse de chargement est lente. Dans ce contexte, le développeur web doit passer en revue son code pour minimiser les requêtes HTTP.
  • Activer la mise en cache du navigateur. Cette technique consiste à sauvegarder les ressources du site internet, d’une manière temporaire sur l’ordinateur de l’internaute. Cela réduit le temps de chargement des pages à la prochaine visite du site.
  • Optimiser le poids des images. Les images volumineuses sont parmi les sources principales de l’alourdissement de la vitesse de chargement. Pour pallier ce problème, il est indispensable de les compresser en utilisant les outils dédiés, tels que Compressor.io.
  • Optimiser les feuilles de style CSS et les fichiers javascript. Pour ce faire, il faut éliminer les fichiers superflues et compresser certains fichiers, à l’aide des outils spécifiques, comme cssminifier.  

Améliorer la clarté du site

La clarté du site web influe considérablement sur la qualité de l’UX. Plus le site est clair, plus l’utilisateur trouvera plus rapidement l’information qu’il cherche.

Donc, il est pertinent de se mettre à la place du visiteur, lors du développement du site et le référencement du site, pour déterminer les points de blocage qui compliquent son dialogue avec le site. C’est ce qui permet de proposer les solutions correctives adéquates pour renforcer l’accessibilité et la lisibilité de l’information.  

Créer une navigation fluide

Le responsive design représente un critère SEO fondamental pour assurer une expérience utilisateur percutante. Dans le but d’assurer une navigation confortable et cohérente à l’internaute et au mobinaute, le site doit être user friendly, de sorte qu’il s’adapte à toutes les résolutions des écrans cible. 

Face à l’essor de la navigation sur mobile (5,22 milliards de mobinaute en 2021), Google développe sa stratégie d’indexation pour satisfaire ce nombre colossal d’utilisateurs et invente le Mobile First Index. C’est la nouvelle technique qu’il adopte pour explorer les sites internet, à travers laquelle son robot d’indexation (Googlebot) parcourt en premier lieu la version mobile du site, avant la version desktop.

De ce fait, il est devenu important de concevoir des interfaces web orientées mobiles qui garantissent une navigation souple sur les appareils mobiles.

Mot de la fin

Le SXO découle de la combinaison entre les 2 acronymes SEO et UX. Le SEO est la méthode fondamentale pour apparaître dans les premières positions dans les résultats de recherche et augmenter la visibilité du site. De l’autre côté, l’UX se concentre sur la psychologie et le ressenti de l’internaute lors de son interaction avec le site, dans l’objectif d’assurer un dialogue efficace et intuitif.

Le référenceur web doit être conscient de l’importance d’intégrer l’UX dans sa stratégie SEO. Il doit se focaliser sur l’optimisation des pages web pour fidéliser et satisfaire les internautes autant que les moteurs de recherche. C’est la solution optimale pour acquérir un trafic organique pérenne, accompagné d’un meilleur classement dans le SERP.

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Le Design Thinking appliqué à l’UX Design – Nos méthodes et conseils

Le Design Thinking désigne littéralement le processus de pensée d’un designer, ou tout simplement ‘’pensée design’’. Le Design Thinking (DT) est un ensemble de méthodologies qui visent à développer la créativité en entreprise.

Ce sont des designers de la Silicon Valley qui ont popularisé cette méthodologie, utilisée aujourd’hui dans le monde entier. Méthodologie développée dans les années 80 à Stanford, elle se base sur la réflexion et l’innovation centrée sur l’humain, et donc centrée utilisateurs.
Tout comme l’UX Design, le design thinking se base sur l’observation, l’immersion et la co-création avec les utilisateurs, dans le but de trouver des solutions innovantes à des problèmes explicites ou non, passés ou futurs. Tous deux intègrent une stratégie d’innovation axée sur les besoins de l’utilisateur.
En résulte des produits/services performants, tout en étant désirables et viables pour les consommateurs. Le processus de conception prend largement en compte les besoins des utilisateurs dès les phases de recherches et de brainstorming. 

Mais, quel rôle joue le Design Thinking en UX ? 

 

Comprendre le Design Thinking

 

Définition :

 

Le Design Thinking  (DT) est une philosophie, combinée à une panoplie d’outils, dont la conjonction vous permet de résoudre des problèmes complexes de façon créative et innovante. Le Design thinking est une approche qui place l’humain au centre de l’innovation, il se veut empathique et axé sur l’utilisateur. 

En appliquant le DT en entreprise, vous allez tenter de déterminer en premier lieu pour “qui” votre design est adressé (quelle audience, quels types d’utilisateurs…) pour ensuite pouvoir répondre à la question: “quels sont leurs besoins”. En déterminant ces deux éléments, il vous sera possible de produire des solutions innovantes et adéquates. 

Le design thinking se démarque des autres approches par le fait qu’il ne se base pas sur une technologie développée au préalable dans le but de la commercialiser et d’y trouver des utilisateurs potentiels. En effet, l’essence même du design thinking est d’aborder un problème donné afin d’y imaginer, de façon synergique, des solutions pertinentes et créatives.
En dépit de ce que l’on peut penser, le design thinking ne concerne pas uniquement les problématiques existantes ou les besoins explicites des utilisateurs, mais il concerne aussi les problèmes et besoins indirects, non encore identifiés ou exprimés par les utilisateurs. C’est ainsi que le Design Thinking se pose comme pilier de l’innovation en entreprise, puisqu’il lui permet d’explorer des problématiques et des secteurs de marché non identifiés jusque-là.  

 

 

Les étapes du design thinking :

 

design thinking étapes
Les étapes du design thinking par mbamci.com

Le Design Thinking est une méthodologie par étapes. Cependant, le design thinking demeure une approche flexible et non linéaire. Elle laisse libre cours aux designers d’adapter les méthodes à leurs propres contextes. C’est peut être ce qui explique pourquoi les différents théoriciens du design thinking ont relevé -chacun comme il l’entend- différentes étapes pour l’application du design thinking en entreprise.


On relève 5 grandes étapes en matière de DT qui sont aujourd’hui communément employées :

  • L’empathie : Il s’agit tout simplement de bien comprendre les utilisateurs, de se mettre à leur place et dans leur peau. Cette étape implique d’entrer en contact et de collecter des informations de la part des utilisateurs cibles.
  • La définition : Cette étape sert à délimiter les problèmes à tacler, se basant sur les informations rassemblées. Il s’agit donc de déterminer et de définir les besoins explicites et implicites des utilisateurs.       
  • L’idéation : Il s’agit de formuler des idées créatives en réponse aux problèmes identifiés. Il s’agit de développer des idées, aptes à se transformer en solutions viables et faisables. On peut associer cette étape au brainstorming et au développement de l’intelligence collective. 
  • Le prototypage : Cette étape consiste à relever les idées pertinentes et à haut potentiel de réussite, jugées innovantes et adéquates aux besoins utilisateurs. Le but de cette étape est de transformer ces idées en prototypes simples, tangibles et qu’on peut facilement tester. 
  • Le test : Il s’agit là de développer les idées et prototypes afin de les tester avec les utilisateurs cibles. Cette étape va non seulement permettre la prise en compte des retours utilisateurs mais va aussi ancrer un principe de base en DT : la co-création. 

 

 

Le Design Thinking en relation avec L’UX Design : 

 

L’UX design en bref :

 

L’UX design ( User eXperience design) est le processus de conception d’un produit, d’un service ou d’une plateforme digitale délivrant la meilleure expérience client possible. Se basant non seulement sur l’utilisabilité et l’ergonomie, l’UX accorde aussi une grande importance à l’affect des utilisateurs et aux émotions éprouvées. L’UX est cette discipline permettant aux entreprises d’innover, de solutionner, de modifier et de concevoir à travers une approche centrée sur l’expérience utilisateur. L’UX design s’articule autour de trois axes clés : l’aspect visuel de la marque ou du service, le ressenti que le service provoque chez les utilisateurs entrant en contact avec celui-ci, et enfin l’utilisabilité qu’on assimile à l’ergonomie et la facilité d’utilisation.    

Selon Donald Norman, l’UX correspondant “aux réponses et aux perceptions d’une personne qui résultent de l’usage ou de l’anticipation de l’usage d’un produit, d’un service ou d’un système.” 

 

Le design thinking, cadre structurant pour l’UX design :

 

L’utilisation du Design Thinking pour optimiser l’UX est remarquablement pertinente de part la synergie et la convergence des deux approches à innover et à trouver des solutions centrées autour de l’humain.
Il est à noter que l’UX Design est une approche particulière du design. Elle établit une fusion de méthodologies et de techniques d’un nombre de disciplines différentes.

Quant au Design Thinking, c’est une approche particulière de la pensée qui a été développée pour améliorer certaines activités liées au design. Elle combine également un certain nombre de différents concepts et méthodologies.

Par conséquent, il est normal que les designers UX utilisent des techniques de design thinking, ou que des personnes qui sont des praticiens du design thinking s’impliquent dans des activités de design UX.

 

 

L’imbrication de l’UX et du Design Thinking : 

 

Tout UX designer articule son travail autour de 3 phases fondamentales, incompressibles et itératives :

  • Mener de la recherche utilisateur.
  • Prototyper.
  • Faire des tests utilisateurs.

Ces trois moments clés font appel à une empathie qui se veut innée chez l’UX designer, puisqu’il est en constante analyse des habitudes et des besoins de l’utilisateur. Le designer UX entre en étroite coopération avec les différents pôles de l’entreprise afin de profiter de l’intelligence collective des différentes expertises. Cette collaboration favorise l’idéation et le prototypage d’idées innovantes et fonctionnelles. L’UX design réalise des tests utilisateurs itératifs afin de collecter les feedbacks essentiels à la co-création entre designers, développeurs et utilisateurs, et ce, à n’importe quelle étape de la conception.  

Ainsi, nous remarquons que les phases de l’UX design viennent s’imbriquer parfaitement dans les méthodes clés du Design Thinking. Cependant, l’objectif initial est différent :

  • Le design thinking est une démarche d’innovation, qui cherche à trouver des solutions concrètes à des problèmes, le processus est donc réalisé de manière rapide et itérative.
  • L’UX design est une démarche de design, généralement, les étapes du design seront réalisées de façon plus approfondies et plus rigoureuses. Ainsi, l’empathie se transforme en un processus poussé de recherche utilisateur. Les prototypes simples vont prendre en compte plus de paramètres notamment l’utilisabilité, l’affordance et la mobilité. Quant à la phase de test, elle se transforme en une série de tests itératifs tout au long du processus. 

 

Ux Design, Thinking Design… gare aux confusions !

 

Comme relevé plus haut, l’UX design ne se contente pas d’intégrer les méthodes du design thinking, mais les développe, les approfondit et les adapte aux procédés propres à l’UX. 

De ce fait, le design thinking vient offrir un cadre idéal pour les UX designers qui cherchent à créer des solutions innovantes, ergonomiques et satisfaisantes. Il est également possible pour un UX designer de bloquer sur un problème persistant, là, les méthodes du design thinking vont lui être particulièrement utiles pour guider sa pensée. Le design thinking lui offre un cadre qui l’aide à mieux aborder la problématique afin d’y apporter une solution rapide et pertinente. 

D’un autre côté, une importance majeure vient différencier le Design Thinking de l’UX design. 

On peut considérer que le Design Thinking commence par aborder un problème donné (par exemple, les gens veulent lire plus, mais n’ont pas le temps) et recherche une solution valide (par exemple les audiobooks). Tandis qu’en UX design on tend à partir d’une solution (audiobooks) et d’essayer de la faire fonctionner au mieux dans un contexte utilisateur (penser une bonne application Android qui s’intègre à Google Home dans le but de lire nos audiobooks).

En d’autres termes, le Design Thinking peut s’assimiler au “quoi”, alors que le User Experience désigne le “comment”.

 

Mot de la fin

 

Le Design Thinking, tout comme l’UX Design, est une méthode d’innovation centrée humain qui tend à améliorer les services et produits proposés aux utilisateurs. L’implémentation des grandes étapes du Design Thinking permet non seulement de cadrer la démarche de l’UX designer, mais lui permet de venir à bout des problèmes relevés lors du prototypage et des tests. Pour tout UX designer, qu’il en soit conscient ou pas, les deux processus s’entremêlent, vont de pair et sont fortement synergiques . Ainsi, et quand convenablement associé à l’UX design, le Design Thinking est un levier d’amélioration de l’expérience utilisateur. 

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

agile-arquen

L’UX integrée à la méthode Agile

L’UX design est une approche structurée, qui vise à répondre aux besoins des utilisateurs. Basée sur une méthodologie précise, l’accent est mis sur la phase de recherche, pour produire les meilleures interfaces possible.

L’approche Agile repose quant à elle sur une délivrance des règles un peu complexes et vise à se débarrasser des structures et règles des méthodes traditionnelles. Elle prétend à des cycles de travail écourtés visant au respect des deadlines. 

Basées sur un échange d’informations constant, les méthodes agiles permettent d’élaborer rapidement le produit idéal avec pour objectif de satisfaire à la fois les développeurs et le client.
L’UX design étant plus en phase avec la méthodologie Waterfall (en cascade) qu’avec les méthodologies Agile, l’intégration des démarches UX Design au sein d’une démarche agile n’est pas toujours simple dans les projets Web. 

Comment alors peut-on combiner UX et Agile pour une conception innovante et qui répond réellement aux besoins des utilisateurs? 

Pour rappel; lire ; Design Thinking VS Lean UX VS Agile – Les principales différences

 

C’est quoi la méthode Agile?

 

Aperçu de la méthode Agile

 

La méthode Agile est une approche du développement logiciel ayant pour objectif de délivrer en permanence des logiciels opérationnels créés fondés sur des itérations rapides et pertinentes. Cette approche itérative et collaborative prend en compte les besoins initiaux du client, sans exclure les changements possibles liés aux évolutions du projet.

Les méthodes agiles caractérisent un mode de gestion des projets informatiques qui pousse au dialogue entre toutes les parties prenantes: clients, utilisateurs, développeurs, etc. Agile se caractérise par la souplesse lors de la réalisation, la possibilité de modifier les plans et la capacité de respecter les délais de livraison. 

Un cycle de développement Agile porte le client au centre du processus. Ceci offre au client demandeur une meilleure visibilité sur la réalité du projet avec tous ses aléas (en comparaison avec une méthode classique).

L’implication du client dans le processus de développement fournit à l’équipe un feedback régulier qui permet d’appliquer instantanément les changements nécessaires si besoin est.

Grâce à cette méthode itérative et habile, il sera possible notamment d’accélérer le développement logiciel. 

L’approche Agile prend le contre-pied des approches traditionnelles prédictives et séquentielles de gestion de projets, de type cycle en V ou waterfall (en cascade). Ces  méthodes classiques suivent une démarche monotone et rigide et organisent un projet logiciel comme une série de séquences linéaires. En Agile, il s’agit alors de rompre avec les pratiques traditionnelles bien trop exigeantes en matière de spécifications, notamment contractuelles.

Agile permet de perfectionner le cycle de conception, afin de raccourcir son temps d’exécution et pouvoir développer le projet dans le délai convenu.

 

 

Le développement Agile : le pourquoi du comment.

 

La gestion de projet classique en Waterfall est rigide et basée sur une planification minutieuse.  La méthode se compose de phases linéaires et séquentielles, où une phase suit l’autre, et aucune nouvelle phase ne peut commencer tant que la précédente n’est pas terminée.
Par réaction aux contraintes de cette approche jugée trop réglementée, lourde, et micro-gérée, les méthodologies Agile ont vu le jour. Elles ont commencé à être développées dans les années 70 et 80, mais ce n’est qu’en 2001 que le Manifeste pour le développement logiciel Agile a été conçu, marquant ainsi le début de l’essor du développement Agile. Étant plus flexibles et adaptables au changement, ces méthodologies pallient aux limites de la méthode en cascade, permettant aux développeurs d’avancer de manière beaucoup plus rapide et plus efficace.

Tout a commencé lorsque l’industrie de développement logiciel n’a pu échapper à la réalité que les cycles de production et les méthodes de collaboration en cascade n’apportent pas les résultats escomptés. En effet, Une enquête de 1994 du « Standish Group » fait le constat suivant : « 31 % des projets informatiques sont arrêtés en cours de route, 52 % n’aboutissent qu’au prix d’un important dépassement des délais et du budget tout en offrant moins de fonctionnalités qu’il n’en était demandé ; seuls 16 % des projets peuvent être considérés comme des succès. ».

Cette même enquête reconduite en 2008 évalue le taux de réussite à 35%, marquant une amélioration plutôt positive pourtant dramatiquement faible. C’est pour pallier cette inefficacité et contrer que la méthode Agile a peu à peu commencé à être adoptée par les professionnels de l’informatique.  

Le modèle traditionnel de gestion de projet mise sur le respect des engagements contractuels, laisse peu de contact entre les parties prenantes, ne laissant que peu ou pas de place aux ajustements. Par conséquent, un effet tunnel néfaste et conflictuel se crée, marqué par un décalage prépondérant entre le besoin initial et le produit final. D’ailleurs, cet effet tunnel empêche l’adoption d’idées à haute valeur ajoutée qui émergent en cours de développement, et ne permet pas de se débarrasser des fonctionnalités inadéquates découvertes en cours de route. 

C’est là que la méthode Agile prend tout son sens. En partant du principe que les besoins sont toujours évolutifs et qu’ils ne sont jamais figés, elle permet de réduire voire de supprimer cet effet tunnel. Elle donne davantage de visibilité au client et l’implique du début à la fin du projet, à travers l’adoption d’un processus itératif et incrémental. 

 

Les concepts clés et avantages des méthodologies Agile

 

On distingue plusieurs méthodes agiles à savoir:

  • Scrum, 
  • Crystal, 
  • Dynamic Systems,
  • Feature Driven Development (FDD), etc.

Peu importe la méthode appliquée, le paradigme Agile permet toujours d’optimiser le cycle de conception, dans le but de développer le projet dans le délai convenu.

La méthode Agile part du principe que planifier l’intégralité du projet dans tous ses détails, en déterminant ses spécifications avant même d’entamer le développement (approche prédictive) est contre productif.

De la sorte, et comme conclut dans le Manifeste pour le développement logiciel Agile, il existe quatre caractéristiques clés à privilégier absolument:

  • Les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils
  • Des logiciels opérationnels plus qu’une documentation exhaustive
  • La collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle
  • L’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan

Il est à noter que les auteurs du Manifeste ont souligné qu’ils ne préconisent pas l’abandon complet des éléments à la droite de cette liste (qui ne sont pas en gras), mais qu’ils ont simplement décidé de mettre l’accent et de valoriser les aspects qui offrent plus de souplesse et de rapidité d’exécution.

En bref, les méthodologies Agile (Scrum, Lean, Kanban ou DSDM…) partagent trois caractéristiques principales:

  • Les workflows sont décomposés en itérations temporelles prédéfinies: des sprints de 1 à 4 semaines avec un travail incrémentiel
  • Conversations de suivi: réunions quotidiennes, d’une durée de 5 à 15 minutes
  • Focus sur la qualité et l’efficacité: prototypage, test et adaptation aux changements

Les bases des méthodologies Agile étant couvertes, nous pouvons passer au processus de conception UX.

 

Le process UX Design c’est quoi ?

 

Aperçu sur l’eXpérience Utilisateur UX en bref

 

L’UX design est une approche centrée utilisateur, qui prend en considération ses besoins afin de les traduire en une expérience optimale alignée avec ses attentes.  

Afin de délivrer une interface digitale à la hauteur des aspirations de l’utilisateur, l’UX designer s’intéresse aux émotions ressenties lors de son interaction avec celle-ci. En UX, on tient compte de l’ergonomie, de la simplicité d’usage, de la faisabilité technique et des retours utilisateurs.

 

Les étapes clés en UX

 

Ces étapes de la démarche UX se réunissent pour créer une feuille de route pour les designers:

  • La recherche UX: c’est le moment de collecter des données (qualitatives et quantitatives), identifier des variables et entreprendre la recherche sur les utilisateurs cible à travers les interviews, les questionnaires, ou encore un audit analytics.
  • L’idéation: Le profil utilisateur enfin cerné, c’est le moment d’organiser des ateliers de co-création ou des séances d’idéation. Il s’agit de filtrer les informations, découvrir les opportunités, identifier les défis et sélectionner un framework pour le projet. Cette étape se veut itérative et collaborative 
  • La conception: Cette étape consiste à développer des solutions. Grâce au brainstorming, à la visualisation de wireframes, au prototypage, aux feedbacks, il est alors possible de s’attaquer à la conception d’une interface ergonomique, cohérente et simple.

L’UX design est une approche majoritairement linéaire et séquentielle (en cascade), puisque le processus de conception a un flux de travail clair et structuré – il se compose d’étapes bien organisées. Une fois qu’une étape est terminée, les concepteurs peuvent passer à la suivante ou ils peuvent également reculer d’une étape, par exemple, pour apporter des modifications au prototype.

 

Comment l’UX peut s’intégrer à la méthode Agile ? 

 

D’après la définition et les éléments clés, l’UX design ressemble à une procédure pertinente et bien pensée. C’est bel et bien le cas. Tel est aussi le cas de la méthode Agile. De ce fait, il est tout à fait naturel de vouloir prendre quelque chose de bien et de vouloir l’améliorer. Dans notre cas on prendra les méthodologies Agile pour les appliquer à l’approche UX afin de ressortir avec une méthode autant efficace et que flexible. En effet, l’UX et Agile sont deux méthodes qui fonctionnent bien ensemble pour devenir l’Agile UX, il n’est cependant pas simple de les faire cohabiter, étant donné le caractère structuré en Waterfall de l’UX, et la flexibilité poussée de l’Agile. 

La combinaison des deux méthodes garantit tout de même de rester en phase avec les réalités du développement de logiciels (découvrir nos services d’UX design pour les logiciels).

En effet, l’UX sert à structurer le travail et à optimiser les résultats grâce à l’approche centrée utilisateur, doté d’un côté flexible et itératif en phases d’idéation et de conception, il est parfaitement adaptable aux méthodes moins traditionnelles. Le côté flexible et rapide combiné à une communication transparente entre les différentes parties en Agile permet de garantir le bon déroulement du projet. 

Il faut juste rester flexible et ouvert aux différentes méthodes communément employées. 

En usant de la bonne temporalité (savoir quand intégrer quelle phase de l’UX dans un projet Agile), et des spécificités flexibles et itératives des phases d’idéation et de conception de la méthode UX, il est possible de combiner certains aspects de l’UX et d’Agile comme suit :

  • Cascade pour la recherche: La recherche prend du temps et nécessite rigueur et organisation. Elle doit donc être réalisée au préalable du développement.
    Cela comprend la recherche d’informations pertinentes sur terrain à travers le User Research, puis le partage de ces informations avec, notamment, l’équipe des développeurs.
  • Agile pour la conception: cela intègre la collaboration, le prototypage, les tests, les commentaires et l’amélioration continue dans le processus. Ce processus se veut de toute façon flexible et itératif, même en UX design. 

 

 

Mot de la fin :

Le vrai différenciateur entre les entreprises aujourd’hui, n’est plus uniquement basé sur la fonction que doit réaliser notre produit/service pour satisfaire l’utilisateur mais aussi et surtout sur l’expérience utilisateur. L’UX design fait désormais partie de l’ADN de toute entreprise concurrentielle. Il est aussi primordial en entreprise d’adopter des méthodes de travail adaptées à notre réalité. Les équipes de développeurs bénéficient désormais d’une méthodologie Agile qui leur facilite le travail et la vie. Intelligemment intégrée à une approche UX, le succès de du produit fini n’en serait que plus assuré.  

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.   

figma vs sketch

Sketch VS Figma : quel est le meilleur outil d’UI et UX Design ?

Des outils de conception d’interface, Sketch et Figma sont aujourd’hui les pionniers du marché. Voici pourquoi.

En UX/UI Design, il s’agit de concevoir des interfaces digitales ergonomiques et satisfaisantes pour l’utilisateur. Le parcours client et son intuitivité sont au cœur de la mission des UX/UI Designers. Si l’UX Design vient définir et ajuster l’expérience utilisateur visée, l’UI design traduit ces objectifs en interface graphique performante. Pour ce faire, les UI Designers doivent disposer des outils digitaux nécessaires et adéquats. 

Sketch est l’outil favori de longue date par les designers. Mais depuis un certain temps, on voit proliférer de nouveaux prétendants à la couronne de Sketch. La plupart de ces nouveaux outils d’UI design n’ont pas pu et ne pourront persister sur le marché ou rivaliser avec Sketch. Tandis que certains, comme la plateforme Figma, ont fait des progrès énormes et sont aujourd’hui très prisés par les designers. 

Comment Figma arrive à concurrencer sérieusement Sketch et à attirer de plus en plus d’équipes et de designers UI ?

Un aperçu de Sketch

Développé et publié pour la première fois le 7 septembre 2010 sur macOS par la société néerlandaise Bohemian Coding, Sketch est un outil principalement utilisé pour la conception d’UI et d’UX d’applications mobiles et web. 

Sans vouloir s’attarder sur les fonctionnalités et les spécificités de Sketch -puisque c’est l’outil de design d’interface le plus utilisé et le plus connu, nous rappelons néanmoins que cet outil de design d’interface est un pilier en matière de conception et d’édition de graphiques vectoriels. Sketch est devenu un véritable phénomène que beaucoup pensent indétrônable. Sketch permet notamment l’itération rapide même sur de multiples écrans, et réunit les fonctionnalités nécessaires tant aux UX qu’aux UI designers. Il témoigne d’une interface minimaliste, et d’une approche 100% vectorielle et dispose de nombreux plugins, le tout à un prix très attractif.

En effet, Sketch a rendu le design et le prototypage plus accessible et plus facile à des millions d’utilisateurs à travers le monde. Sketch se présente comme étant une puissante application native macOS qui permet de designer réellement pour le web, contrairement aux anciens outils comme Photoshop. C’est une véritable boîte à outils qui permet de maximiser le design avec ses plugins et extensions divers et variés. Il offre une prise en main inégalée jusque-là par les autres logiciels classiques de conception graphique, sauf qu’il est uniquement disponible sur MacOS.

Sketch et Figma, des points communs qu’on adore

Tout d’abord, l’intérêt majeur des outils Sketch et Figma est qu’ils offrent tous deux la possibilité d’être utilisés dans le workflow UX / UI. Les UX tout comme les UI designers disposent d’un outil commun qui leur permet de continuer à travailler sur leurs tâches. L’UX commence à travailler sur le design, et l’UI entame la création d’un nouveau design à partir de cette version. Le gain de temps et la cohérence graphique sont alors importants.

Figma et Sketch offrent la possibilité de prototyper les interactions d’une interface. Cela permet de visualiser facilement le parcours utilisateur et de le rendre aussi réel que possible avant que le site ne soit codé.

Un autre atout de Sketch et Figma, est l’incorporation de plugins qui permettent au concepteur d’envoyer ses modèles de croquis sur Zeplin par exemple, ce qui donnera toutes les spécifications CSS et HTML aux développeurs.

Figma : Zoom sur le nouvel outil phare en UI Design

Figma est un outil de design qui a été cofondée en 2013 par Dylan Field, qui voulait «faire pour la conception d’interface ce que Google Docs a fait pour l’édition de texte». Ayant gagné en notoriété très récemment et bien après Sketch, Figma demeure très similaire à ce dernier au niveau de l’interface et des fonctionnalités, ce qui rend la prise en main commode, ne nécessitant presque aucun apprentissage. 

Se voulant cependant plus collaborative collaborative et responsive que Sketch, Figma est une application web basée sur le Cloud. Elle est multi plateformes, et donc largement accessible par les UX/UI designers. Petit (gros) bonus: sa version gratuite.
Figma combine l’accessibilité du Web avec les fonctionnalités d’une application native. Contrairement à Sketch qui n’est disponible que sur Mac, Figma est une application Web qui s’exécute dans le navigateur et donc de n’importe où, sur à peu près n’importe quel système d’exploitation. Cet outil de conception rend la collaboration des designers sur un seul projet possible en temps réel, où qu’ils soient dans le monde. Ce côté collaboratif de Figma est un véritable atout qui permet de rassembler les équipes dispersées, d’assurer un workflow de conception plus rapide et de rendre le design plus inclusif et participatif. Figma rassemble les différentes parties prenantes de l’équipe et pas que les designers. Entre concepteurs, chefs de projet, chefs de produit, ingénieurs et autres, la quantité et la qualité des feedbacks sont incontestablement améliorés.

Figma plus en détail

Outre le côté collaboratif et l’accessibilité pour tous, Figma se distingue notamment par son aspect intuitif, efficace et réactif.  

Figma aspire peut-être à changer la face du design d’interface et du design systems, les voulant collaboratifs, sans frontières, transparents, axés sur la communauté, et le tout en open source. 

Le cofondateur de Figma et son équipe sont conscients de l’avenir du web et de la place grandissante du design dans notre monde. A cet égard, Field s’exprime en s’adressant à Techcrunch en 2015: « Le design subit un changement monumental – du moment où le design était à la toute fin du cycle du produit  dans le but de rendre les choses plus jolies, à maintenant où il accompagne tout le cycle du processus.».
Ainsi, Figma fluidifie l’UX/UI au niveau du design et du prototypage, notamment à travers:

  • Des fonctionnalités connues sur d’autres outils de design (Sketch notamment) associés à des fonctionnalités innovantes à même de faciliter la conception. (un pen tool moderne, design de forme instantané…)
  • Un Auto Layout (mise en page automatique) qui permet de refaire ses tests plus rapidement et efficacement: Ceci rend le côté itératif du design moins contraignant.
    Il est notamment possible de redimensionner les boutons avec leur texte, déplacer et réorganiser  les éléments d’une liste à tout va, étirer les composants de l’Auto Layout librement pour un responsive design garanti. Aussi,et pour un meilleur transfert avec les développeurs, les paramètres de remplissage, de direction et d’espacement de l’Auto Layout se traduisent directement en code.
  • Des plugins facile à créer, privés ou pas, pour les images de stock, les diagrammes de flux, l’accessibilité des couleurs, les graphiques, les icônes, etc. Ceci permettra l’automatisation et l’augmentation de la capacité du travail en supprimant les tâches répétitives, en important des données et en optimisant les flux de travail.
  • Tous les avantages d’un bon logiciel cloud: Accès libre aux fichiers, édition et collaboration proactive avec l’historique des versions, délaisser les PDF et les exportations obsolètes puisque le partage de fichiers se fait à travers un lien direct, ne plus avoir à enregistrer les fichiers grâce à la sauvegarde automatique…
  • Des fonctionnalités pratiques qui permettent de prototyper tout en concevant. Se voulant une plateforme tout-en-un, Figma veut éviter au designers de basculer d’outil en outil. Ceci permet de créer des designs, de les tester et de réitérer le processus le tout en créant rapidement des prototypes. Les modifications de conception apparaissent instantanément dans le prototype. Idem pour les commentaires, ils sont directement transférés du prototype vers le fichier de conception. 

Comment Figma se démarque de Sketch ?

Figma vient résoudre les problèmes du système d’exploitation et ne vous oblige pas à travailler que sur votre Mac. Ce qui démarque aussi Figma réellement de Sketch, c’est que l’application dispose d’un important système de collaboration, et rattrape son manque à gagner à travers une communauté et des fonctionnalités de plus en plus grandissantes. 

Figma possède de nombreux autres atouts et avantages comparé à Sketch, surtout sur des petits détails qui sont vraiment plus intuitifs et qui font une réelle différence. On notera notamment: 

  • Figma est tout-en-un. Plus besoin de recourir (ou presque) à InVision, Abstract ou Zeplin, comme c’est le cas en travaillant sur Sketch.   
  • Tout fonctionne parfaitement sur le Web et plus rapidement sur Cloud; plus besoin de disposer impérativement d’un Mac ou d’opérer des mises à jour de version.
  • Contrairement aux applications de bureau à l’instar de Sketch, il est désormais possible de partager des fichiers design et de collaborer dessus en temps réel, ce qui garantit un meilleur travail d’équipe et une collaboration optimale.  
  • Figjam est le nouvel outil de Figma pour réaliser des ateliers collaboratifs à distance.

Verdict ! 

Alors Sketch ou Figma ? Les deux outils offrent des fonctionnalités et des spécificités intéressantes pour les UI/UX designers. Il est donc difficile de faire un choix catégorique entre les deux. Si Sketch séduit par le nombre de plugins bien plus nombreux que sur la plateforme Figma, cette dernière n’arrête pas d’offrir de nouvelles fonctionnalités qui séduisent. L’un des plus grands points forts de Figma, c’est son accessibilité sur tout appareil et ses fonctionnalités collaboratives. Il sera difficile de détrôner Sketch qui a réellement révolutionné le design d’interface, et qui est depuis longtemps un pionnier des outils de conception. Cependant Figma fait des pas de géant dans cette direction.
Affaire à suivre !  

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.